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Abdoulaye Daouda Diallo sur une possible intervention militaire du Sénégal en Gambie : «demandez-en à Mankeur ; moi, je m’occupe de l’intérieur du pays»

Possible intervention militaire ou pas du Sénégal en Gambie sous le sceau de la mission de la Cedeao, si Yaya Jammeh ne quitte pas le pouvoir au terme de son mandat, le 18 janvier prochain ? Abdoulaye Daouda Diallo donne sa langue au chat. Et file la patate «chaude» à Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur.

«Demandez à Mankeur Ndiaye. Moi, je m’occupe seulement de l’intérieur du pays. Demandez-moi, au mieux, ce qui se passe à Tamba ou à Matam et je vous répondrai», a indiqué, non sans réserves, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

Il s’exprimait, ce mardi, dans un hôtel de la place, en marge de l’atelier de restitution et de validation du document de réactualisation en procédure d’urgence de la lettre de politique sectorielle de développement de la gouvernance et de la sécurité intérieure.

«Demandez-en à Mankeur Ndiaye…»

Revenant sur le mobile de la rencontre, Abdoulaye Daouda Diallo est d’avis que ce document permet d’avoir une visibilité sur les dix (10) prochaines années concernant les missions du Ministère de l’intérieur.

«Ce document a été fait dans un contexte particulier de sécurité globale, de lutte contre le terrorisme diffus, difforme et dangereux. Aussi, des questions de sécurité de migration, des préoccupations de l’environnement, des risques et catastrophes dans le monde ne coûtent pas moins de 3 000 milliards de dollars par année et font que les missions du ministère de l’Intérieur doivent être revues mais surtout, adaptées au contexte géopolitique actuel, en faisant des efforts. Nous nous sommes rendus compte de cela», a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo.

Quant à l’extradition de Abdoulaye Touba Diakhité, ex-général d’Armée de la Guinée arrêté à Dakar après plus de 5 ans de cavale, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique se veut plutôt diplomatique. «Il y a des choses qu’on ne dit pas en public», a-t-il rétorqué, de façon, laconique.

Gaston MANSALY (Actusen.com)

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