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Accusé de nullard et de voleur par Sonko lors de la campagne électorale des locales : Lat Diop se plonge dans une colère noire et met en garde

«Lat Diop faisait partie des derniers, les moins pertinents. Donc, si aujourd’hui un fonctionnaire comme ce monsieur vient vous dire qu’il a des millions, des milliards, c’est parce qu’il est un voleur», avait fustigé Ousmane Sonko qui disait être le doyen de Lat Diop d’une année à l’Enam.

Blessé dans son orgueil, le directeur de la Loterie Nationale sénégalaise est rentré dans une colère noire. Ainsi, en marge d’une rencontre avec ses militants et sympathisants de Mbacké audit département, Lat Diop a vertement menacé le leader de Pastef si toutefois il tente de récidiver.

«Je m’adresse à Ousmane Sonko, ici à Mbacké. Lors des élections locales, tu es venu à Guédiawaye et a proféré des insultes à mon encontre. Je tiens à te faire savoir que moi, je ne suis pas Alioune Sall ni Mamour Diallo ni aucun des leaders que tu affrontes», peste-t-il.

Encouragé par ses militants qui saluaient sa réplique sanglante par des cris d’enthousiasme, le leader de Benno Bokk Yakaar enchaîne de plus belle : «tu es la tête de liste de votre coalition, ce qui veut dire que tu vas forcément bientôt repasser à Guédiawaye. Si tu oseras prononcer mon nom dans le but de m’invectiver, tu vas amèrement le regretter car tu ne sortiras pas de la commune sain et sauf. Le cas échéant, ce sont tes parents qui viendront te chercher».

Le directeur de la Lonase qui nourrit un sentiment d’envie de remettre Ousmane Sonko à sa place si celui-ci lui offre l’occasion met en garde : «quiconque toucherait à ma maison, le paiera parce que je le trouverai là où il sera. Quiconque attaquera mes partisans, m’aura comme adversaire parce que c’est moi qui vais les venger».

Non sans bomber le torse et se la jouer au héros. «Moi, je fais de la politique. Que je sois à Guédiawaye ou j’aille ailleurs, je ne suis jamais flanqué de garde-du-corps ni d’une autre personne pour assurer ma sécurité. Tu ne peux pas m‘atteindre. Il faut terroriser ceux qui l’acceptent. L’état est entre nos mains. Raison pour laquelle nous ne devons pas avoir un comportement déplorable mais certains actes ne resteront néanmoins pas impunis».

Adja K. Thiam  (Actusen.sn)

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