Les propos d’Ousmane Sonko sont des accusations graves, infondées, disproportionnées, inacceptables voire inexcusables. L’avis est du Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (Cosce). Dans un communiqué de presse, Alioune Tine et ses camarades ont regretté les critiques du leader de Pastef.
«La société civile est à équidistance de toutes les parties prenantes et ne peut être ni instrumentalisée ni discréditée auprès de l’opinion publique. L’indépendance de la société civile n’est point négociable», ont-ils rappelé.
Avant d’ajouter : «Nous ne ménageons aucun effort et ne souffrons d’aucun complexe pour défendre les principes de la république et de l’État de droit. Notre posture de société civile responsable nous a toujours permis de trouver les solutions les plus inclusives pour une participation démocratique de tous les acteurs politiques».
Le collectif des membres de la société civile qui réunit les entités que sont : ANAFA – ONDH – RÉSEAU SIGGIL JIGEEN-RADDHO -ONG 3D – AJED- HANDICAP FORMEDUC- URAC- LSDH – OSIDEA- FORUM DU JUSTICIABLE–AFRIKAJOM CENTER ont fermement condamné les attaques de Sonko.
Ils estiment ne pouvoir, sous aucun prétexte, être sous l’emprise d’aucun groupe de lobbying et de pression au risque de violer les valeurs intrinsèques et l’éthique qui sont à la base de ses statuts et règlements intérieurs.
«L’histoire récente des élections locales, et même des Législatives en cours, a fini par prouver que la société civile a toujours œuvré pour préserver les acquis démocratiques dans une démarche consensuelle malgré le constat évident de manquements observés dans le dépôt des listes de certains acteurs politiques», ont-ils fait savoir dans le document.
Actusen.sn