“Depuis un certain temps, nous assistons à une série d’arrestations ciblées et d’interpellations des voix discordantes orchestrées par le régime arbitraire au pouvoir, par le biais d’une machination judiciaire.
En effet, ex allié du régime, Assane Diouf, victime de ses positions, est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense à une autorité qui partage les mêmes charges avec le président de la République. Avec ces multiples convocations et/ou détentions, ce sera ainsi au tour de Ardo Nguing de payer les frais de ses positions dès la semaine prochaine.
“L’affaissement des fondements de l’État de droit commence à se faire sentir avec une justice couchée agissant souvent aux desiderata du Régime en place”
Ce dernier est arrêté et sera certainement puni pour avoir interpellé le Premier ministre sur le fameux compte à mille milliards annoncé au détour d’une campagne électorale dans un délire profond
Nous exigeons l’arrêt immédiat de ces machinations politiques ainsi que la libération immédiate et sans conditions des prisonniers d’opinion. L’affaissement des fondements de l’État de droit commence à se faire sentir avec une justice couchée agissant souvent aux desiderata du Régime en place.
Pourrait-il en être autrement si Sonko, en tant que chef du gouvernement, a publiquement dit que le ministre de la justice est obligé de s’exécuter s’il lui demande d’arrêter des adversaires ?
Si Abass Fall et les pyromanes envoyés pour brûler le siège de Takhawou se pavanent sans risque d’être arrêtés, c’est qu’ils ont des garanties que ni le garde des sceaux Ousmane Diagne, ni Ousmane Ndoye le procureur n’osent enfreindre les directives de Sonko.
Dans ce Sénégal et sa démocratie jadis tant chantée dans le monde, organiser une marche relève presque de l’impossible. L’interdiction systématique est devenue la règle, plongeant notre pays au rang des dictatures.
“À l’heure où le pouvoir d’achat se dégrade, où les licenciements s’enchaînent dans les directions et agences, il serait urgent pour le pouvoir en place de se pencher sur l’économie qui agonise, causée par les déclarations inappropriées du chef du gouvernement”
Nous en informons le Comité sénégalais des droits de l’homme, la RADDHO, la Ligue sénégalaise des droits de l’homme et Amnesty International pour que ces restrictions de liberté d’une autre époque, contraires aux lois de notre pays et aux conventions internationales sur les droits de l’homme, cessent sans délai.
“La prouesse de PASTEF est d’avoir réussi à compter plus de prisonniers politiques que de réalisations en un an de pouvoir”
À l’heure où le pouvoir d’achat se dégrade, où les licenciements s’enchaînent dans les directions et agences, il serait urgent pour le pouvoir en place de se pencher sur l’économie qui agonise, causée par les déclarations inappropriées du chef du gouvernement. Les pères de familles ne parviennent plus à joindre les deux bouts, la flambées des prix des denrées de premières nécessité qui frappe de plein fouet les ménages en plein ramadan. La Cour des comptes venue à la rescousse, n’a pu sauver l’homme qui est devenu l’alpha et l’oméga de la République, un despote masqué. Sans compter la montée du front sociale qui bouillonne avec des récriminations venues pratiquement de tous les domaines: Enseignement, santé, travailleurs du port, de l’AIBD, de la Lonase, du CDC, des paysans affectés par une mauvaise campagne agricole, les Jakartamans tenaillés par un manque d’emploi et d’orientation…
Enseignement, santé, travailleurs du port, de l’AIBD, de la Lonase, du CDC, des paysans affectés par une mauvaise campagne agricole, les Jakartamans tenaillés par un manque d’emploi et d’orientation…
D’ailleurs, le mouvement Gueum sa bopp les Jambaars juge utile de rappeler que pour le Parti Pastef, l’ activisme et la dénonciation ont toujours constitué des moyens pour informer l’opinion publique tant nationale qu’internationale que d’une part, la justice ne possède aucun intérêt sous quelque forme que ce soit dans les diverses raisons citées et d’autre part, qu’elle n’entretient aucune condition de nature à faire preuve de rupture afin de se réconcilier avec les justiciables.
La prouesse de PASTEF est d’avoir réussi à compter plus de prisonniers politiques que de réalisations en un an de pouvoir.”
Actusen.sn