Suite à l’adoption de la loi portant interprétation de la loi d’amnistie, le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la république (Apr) a publié un communiqué pour dénoncer cette décision, initiée par le Pastef. C’est ainsi que Abdou Mbow et Cie ont annoncé la saisine du Conseil constitutionnel pour rejeter cette loi d’interprétation.
Voici, à cet effet, l’intégralité du communiqué rendu public.
«La majorité à l’Assemblée nationale, en une année de pouvoir Pastef, vient de consacrer un nouveau reniement et une énième violation du serment du président de la République. Ce parti, qui a plusieurs fois promis l’abrogation de la loi d’amnistie, vient de voter une loi scélérate dite d’interprétation, qui en réalité vise à absoudre les commanditaires et les auteurs de délits et de crimes et indexer les Forces de Défense de Sécurité.
En effet, ces dernières, qui ont fait échec au « projet » insurrectionnel, voient leur engagement pour la République désormais criminalisé par des députés godillots otages de hordes de casseurs. Conformément à sa volonté d’user de l’arme de la vengeance au détriment de la justice, Ousmane Sonko poursuit sa logique implacable de clochardisation des institutions de la République pour assouvir son désir de vengeance et de règlement de comptes.
Cette dangereuse loi dite d’interprétation rouvre les plaies d’une période de troubles, promeut un retour en arrière funeste et consacre une rupture d’égalité entre les citoyens sénégalais. Le Pastef souhaite le chaos à l’intérieur des institutions, au risque de provoquer des violences graves sur la base d’un scandaleux tri sélectif entre Sénégalais.
L’APR réitère son soutien total aux Forces de Défense et de Sécurité qui, dans leurs missions républicaines, ont constitué le rempart contre l’insurrection et la déstabilisation du Sénégal promues par le Pastef.
Nous appelons les Sénégalais à se dresser en bouclier autour des FDS. Nulle tentative de faire payer à nos policiers, gendarmes, militaires et magistrats leur engagement qui a permis de vaincre l’insurrection, ne doit prospérer.
Les parlementaires du Groupe Takku Wallu Sénégal saisiront dans les plus brefs délais le Conseil Constitutionnel, afin qu’il déclare cette loi contraire à la Constitution, au regard de son caractère partial, sélectif et contraire au principe d’égalité des citoyens devant la loi».
Actusen.sn