L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp) a organisé, hier mardi, une table ronde pour sensibiliser les décideurs et les partenaires sur la nécessité d’appuyer la mise en œuvre de son plan d’action national 2022-2023. La cérémonie a été présidée par le Secrétaire général Alassane Mbengue qui représentait le ministre de la Santé et de l’Action sociale Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye. Selon lui, la réalisation de cette ambition, à l’horizon 2035, passe notamment par une politique de relance de l’industrie pharmaceutique locale, qui nécessite l’engagement et l’implication de tous les acteurs concernés.
«Quatre mois après sa création, l’Arp s’installe progressivement dans le paysage institutionnel, en tant qu’entité chargée de la réglementation et de la régulation pharmaceutique. C’est une nouvelle structure qui a besoin d’être soutenue dans son développement et dans l’exécution des pertinentes missions qui lui sont assignées», déclare-t-il.
«Mobiliser les ressources nécessaires pour la mise en œuvre dudit plan est devenu une grande priorité»
Ainsi, souligne le secrétaire Alassane Mbengue, un Plan d’Action national définissant les activités à mettre en œuvre et les étapes à franchir pour l’atteinte du niveau de maturité 3 (NM3) et l’opérationnalisation de l’ARP a été élaboré. «Dès lors, mobiliser les ressources nécessaires pour la mise en œuvre dudit plan est devenu une grande priorité. C’est la raison pour laquelle, mon département a tenu à organiser la présente table ronde, afin de présenter l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique aux décideurs et aux partenaires au développement, mais aussi et surtout de les sensibiliser suffisamment sur les besoins en accompagnement de ladite agence», a-t-il fait savoir.
A l’en croire, «tantôt, je mettais en relief l’appui de certains partenaires techniques et financiers sur des lignes d’actions ; néanmoins, je dois souligner que nous avons des gaps significatifs, en ce qui concerne la construction et l’équipement du siège de l’ARP et le financement du système d’information, entre autres».
«Je dois souligner que nous avons des gaps significatifs, en ce qui concerne la construction et l’équipement du siège de l’ARP et le financement du système d’information, entre autres»
D’après le Sg du ministère, il est important de mener, dans les meilleurs délais, les réformes suggérées par le LAB afin d’améliorer sensiblement ce classement, d’être à un niveau de maturité 3 au moins ; d’autant plus que notre pays a engagé un important projet de production de vaccins à travers l’Institut Pasteur de Dakar. «Une des réformes identifiées concernait justement la mise en place d’une entité de réglementation et de régulation forte, conformément aux directives de l’Union Africaine. A cet effet, notre département a organisé en février 2022 un atelier en vue d’opérationnaliser le plan de développement institutionnel (PDI) issu de l’auto-évaluation», martèle-t-il.
Actusen.sn