L’autre question brulante évoquée ce mardi par Antoine Diome est la recrudescence de l’émigration clandestine. Mais le patron des policiers n’a pas délivré des chiffres sur le nombre de morts. «Lorsqu’il s’agit d’une émigration clandestine, nous n’avons jamais suffisamment d’éléments pour pouvoir se prononcer. L’objectif du Gouvernement n’est pas de dénombrer des morts mais de trouver des solutions aux problèmes qui se posent aux sénégalais», a-t-il dit.
Quid de la dernière décision du Royaume d’Espagne d’envoyer des soldats au Sénégal pour la surveillance maritime ? Le ministre avance que celle-ci découle d’un accord qui a été signé entre les deux pays, depuis 2006.
«Cela n’est pas nouveau. Un accord a été signé, à travers l’agence européenne Frontex, le Sénégal et le Royaume d’Espagne, en 2006. Cet accord prévoit des patrouilles conjointes tout au long de nos frontières maritimes, ainsi que d’autres actions. L’accord a été renouvelé à plusieurs reprises. C’est donc dans un cadre bien déterminé que toutes ces actions sont entreprises et régulièrement menées afin de venir en appoint», explique le ministre.
Mansour SYLLA (Actusen.sn)
