Pour la première fois depuis le référendum britannique, les chefs d’État et de gouvernement des 28 pays membres se réunissent ce mardi 28 juin à Bruxelles. Ils devraient presser le Royaume-Uni de déclencher la procédure de divorce sans perdre de temps, en raison des risques sur les marchés, tout en s’efforçant de tirer les leçons du Brexit pour l’Europe et éviter une contagion à d’autres pays.
L’Allemagne, la France et l’Italie ont cependant exclu toute négociation avec Londres, tant que la demande de sortie de l’UE n’aura pas été formalisée.
« L’UE est assez forte pour surmonter le départ de la Grande-Bretagne, elle est assez forte pour continuer à aller de l’avant même à 27 membres », a jugé mardi la chancelière Angela Merkel devant les députés allemands.
« Toute proposition (des États membres) qui permettra une sortie de crise de l’UE en maintenant les 27 est la bienvenue », a-t-elle déclaré. « Aujourd’hui et demain nous avons l’occasion d’avoir cette discussion (sur la réforme de l’UE) avec les autres chefs d’État et de gouvernement ».
« Le but doit être d’arriver à un résultat commun au plus tard pour le 60e anniversaire du traité de Rome en mars de l’année prochaine », a-t-elle dit, en référence au traité fondateur du projet européen.
Les explications attendues de David Cameron
À Londres, le premier ministre britannique David Cameron a de son côté affirmé devant la Chambre des communes qu’il n’entendait pas, à ce stade, invoquer l’article 50. Le Premier ministre britannique a expliqué que le lancement de la procédure de sortie de l’Union européenne relevait d’une « décision souveraine » de la Grande-Bretagne et d’elle seule. Il a confirmé qu’il n’entendait pas précipiter les choses,
souhaitant que les relations économiques avec les 27 autres pays restent les plus fortes possibles.
Lors du dîner de ce mardi à Bruxelles, il devra en tout cas s’expliquer sur les résultats du référendum. Le lendemain, au petit-déjeuner, le président du Conseil Donald Tusk réunira de façon « informelle » les 27 autres dirigeants, sans David Cameron, afin de discuter des conséquences de la séparation britannique et de l’avenir des relations avec le Royaume-Uni.
Quant au chef de file des partisans du Brexit, Boris Johnson, qui ambitionne de succéder à David Cameron, il a opté pour un ton inhabituellement conciliant vis-à-vis de ses adversaires d’hier, martelant que le Royaume-Uni faisait « partie de l’Europe » et que la coopération avec ses voisins allait « s’intensifier ».
Actusen.com avec france24.com
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