Le «Gatsa-Gatsa» se poursuit entre l’exécutif et le législatif. En effet, entre ces deux institutions, personne ne veut laisser le champ libre à l’autre. Mais, il faut dire que l’exécutif a réussi à imposer sa force. Il a réussi à faire annuler la procédure relative à l’examen de la motion de censure, déposée par Abdou Mbow et Cie. Et, il faut dire que cela n’a pas été difficile pour l’exécutif, car le chef de l’Etat a, à travers le décret n°2024/1880 convoqué, ce jeudi, une nouvelle session extraordinaire avec comme ordre du jour l’examen, d’abord du projet de règlement pour la gestion 2022. Ensuite, ce sera au tour du projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopérations transfrontalière (Convention de Niamey) adoptée à Malabo le 27 juin 2014, le projet de loi relatif à la Commission nationale des droits de l’homme. Le dernier point de cette session extraordinaire est relatif à la déclaration de politique générale du Premier ministre.
Actusen.sn