ACTUSEN
A LA UNENewsSociété

Association de malfaiteurs et escroquerie : Mor Diop accuse le frère d’Abdoulaye Dia Senico d’avoir utilisé son NINEA pour faire des exportations

C’est pour des faits d’escroquerie et d’association de malfaiteurs que le sieur Mor Diop a traduit en justice Moustapha Dia, frère de Abdoulaye Dia, directeur général de Senico, directeur général de Sipa et Alioune Badara Ndiaye, transitaire dg de Sitma. En effet, il leur reproche d’avoir utilisé son nom, son identité et son NINEA pour faire des importations de 2018 à 2020. Conséquence : Mor Diop a reçu des actes d’exécution des impôts pour des importations qu’il n’a pas faites. Finalement, le juge a renvoyé le dossier jusqu’au 24 novembre prochain pour plaidoiries.

L’affaire opposant le sieur Moustapha Dia, frère de Abdoulaye Dia, directeur général de Senico, directeur général de Sipa et Alioune Badara Ndiaye, transitaire dg de Sitma au sieur Mor Diop a été évoquée à la barre de la 4ème chambre correctionnelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Mais, elle a été renvoyée au 24 novembre prochain par le juge pour plaidoiries. En effet, Mor Diop a servi une citation directe à Moustapha Dia et à Alioune Badara Ndiaye.

Selon l’accusation, ces derniers ont utilisé le nom, l’identité et le NINEA du plaignant pour faire des importations de 2018 à 2020. Un jour, le sieur Mor Diop, qui ne les connaît pas, a reçu des impôts une notification de redressement pour non-déclaration de produits à hauteur de 431 878 783 FCFA. Étonné, Mor Diop s’est rendu aux impôts pour s’enquérir de la situation et on lui a fait savoir que son nom a été utilisé par des personnes depuis 2018 pour faire des importations.

C’est ainsi qu’il a porté plainte devant la section recherche et ces personnes ont été arrêtées et déférées. Mais elles ont finalement été libérées par le procureur sur le coup et le dossier n’avançait plus, causant à Mor Diop un énorme préjudice. C’est à cet effet que ce dernier a finalement décidé de leur servir une citation directe pour les droits de faux, d’escroquerie et d’associations de malfaiteurs pour réclamer la somme de 3.000.000.000 de francs pour pouvoir désintéresser les impôts et la réparation du préjudice.

Adja K. Thiam (Actusen.sn)

Leave a Comment