Dans la vie, il y a des choses plus importantes que le Coronavirus. Malgré les risques de contagion à grande échelle, des personnes sont sorties de leur confinement, faisant également fi de la distanciation sociale ou physique, pour envahir les rues et manifester leur colère. Pour certains, il est impossible de rester les bras croisés, suite à l’assassinat d’un père de famille aux Etats-Unis, à cause de la couleur de sa peau.
Pour d’autres, au Mali, ils en ont marre de leur président de la République, qu’ils accusent d’être le malheur de tout un peuple, de par sa façon de gérer leur pays. Les dirigeants du monde sont, donc, avertis : la Covid-19 ne peut pas empêcher les populations de se faire entendre et ce, au péril de leur vie.
C’est au péril de leur vie, également, que les pensionnaires de Ndoumbélane vont devoir vivre avec le virus. Pour cause, il y a une impréparation, avant l’adoption des mesures d’assouplissement de l’état d’urgence, dictées par la rue.
Ni les chauffeurs, ni les clients ne s’étaient préparés à une reprise brutale du transport interurbain. Donc, la probabilité de propagation du virus, qui était crainte avec le transport des enseignants, est multipliée par mille, maintenant.
Mame Sagaar (Billet SourceA)