Quelque 74 décès liés aux complications obstétricales ont été enregistrés au Sénégal au cours de l’année 2020. Selon Docteur El Hadj Mbengue, chef de Division de la santé mère-enfant, « les avortements clandestins ont des impacts sur le système de santé, avec 34 à 57% qui sont admis aux services gynécologiques ».
Revenant sur les conséquences de ces pratiques illégales, il a fait savoir que toutes les formes d’avortement peuvent être dangereuses et peuvent entrainer une mort subite. « L’avortement à risque est un indicateur majeur de besoins non satisfaits en planification familiale. Les avortements à risque se soldent le plus souvent par des morbidités sévères dues au statut de la femme (pouvoir décisionnel, évacuation, prise en charge répondant aux normes dans le pays) », a déclaré Dr Mbengue dans les colonnes de Rewmi Quotidien.
Pour faire face aux avortements clandestins, les acteurs recommandent un meilleur accès des soins obstétricaux néonataux d’urgence. Il a été également préconisé la prévention des grossesses non désirées (abstinence) et l’amélioration de la qualité des services au niveau de l’accueil surtout avec les femmes.
Actusen.sn