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Barthélémy Dias sur sa convocation : «j’irai au tribunal mais si je sors le 10 novembre sans décision…»

Le maire de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélémy Dias, convoqué le 10 novembre prochain dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf, va finalement déférer à la convocation de la Cour d’appel de Dakar. Face à la presse, ce lundi, le candidat de Yewwi Askan Wi à la mairie de Dakar a déclaré à qui veut l’attendre qu’il ne mettra plus ses pieds au tribunal si celui-ci n’a pas vidé le dossier.

«Au mois de Mars dernier, j’avais clairement dit qu’il ne s’agissait pas de Ousmane Sonko mais de la démocratie sénégalaise. Et aujourd’hui, je reviens dire encore qu’il ne s’agit pas de Barthélémy Diaz mais de la démocratie sénégalais. Mais cela de passera pas. Le problème du Sénégal, c’est sa justice qui est en train de s’écarter de la priorité. J’irai au tribunal le mercredi avec mes enfants, mais je n’accepterai plus un renvoi. Au nom de quoi on refuse de vider ce dossier. Je souhaiterais le dire avec force, si je sors le 10 Novembre sans décision, que personne ne m’appelle pour une convocation», a déclaré Barthélémy Dias.

A en croire le fils de Jean Paul Dias, «j’ai été condamné deux ans de prison dont 6 mois ferme. Depuis que j’ai projeté appel, le dossier ne fait que l’objet de renvois. J’ai pris l’engagement de n’insulter aucun magistrat. Mais dire que aujourd’hui que ma convocation a été programmée bien avant ma candidature à la mairie de Dakar, cela relève d’un gros mensonge».

Le maire de Mermoz Sacré-Cœur, qui crie à une tentative de liquidation d’un candidat aux élections locales invite la jeunesse de Dakar à aune résistance farouche contre le régime de Macky Sall et les juges du Tribunal de Dakar, le mercredi prochain.

«J’appelle les Sénégalais, ce mercredi 10 novembre à envahir le tribunal de Dakar. Nous allons envahir le Tribunal de Dakar. Il semble que le problème du Sénégal, aux yeux de beaucoup de Sénégalais, est cette justice. Cette justice malheureusement aujourd’hui est en train de confondre les priorités», a-t-il pensé.

Mansour SYLLA (Actusen.sn)

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