Barthélémy Dias a apporté son point de vue sur la mise en place d’une commission Ad hoc composée de 11 députés pour statuer sur sa demande de levée de son immunité parlementaire.
Sur les ondes de Sud Fm dans son édition de 12H de ce mercredi, 2 novembre, le maire de Mermoz-Sacré-Cœur persiste et signe que le procès pour lequel il est poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner, association de malfaiteurs et détention d’arme à feu sans autorisation administrative, est politique.
«Le ministère public, qui demande la levée de mon immunité parlementaire, va donner, à l’Assemblée nationale, les garanties nécessaires d’un procès juste et équitable. Il y a une question, qui était posée au Ministère de la Justice et jusqu’à présent, il n’y a aucune réponse», a-t-il préconisé.
Mieux, se voulant plus explicite, Barth d’enfoncer le clou : «je n’accepte pas de participer à un vaste complot qui ne dit pas son nom», a martelé le maire socialiste, rappelant au passage, à l’opinion nationale et internationale que cette «Législature à laquelle j’appartiens, est celle qui a levé le plus grand nombre d’immunités parlementaires et ça n’a abouti à rien”. Et pour preuve, cite-t-il, les cas Ousmane Ngom, Abdoulaye Balde et d’Oumar Sarr.
«Je suis prêt à répondre à la justice, mais je ne suis pas disposé à répondre à un complot politique. Je souhaiterais, aussi à l’endroit de mes collègues députés, faire leur travail, selon le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale mais surtout, demander au ministre de la Justice de leur donner des garanties d’un procès juste et équitable et non comme des derrières demandes de levée d’immunité parlementaire de certains de mes collègues députés», a conclu Barthélémy Dias.
Mansour SYLLA (Actusen.com-Stagiaire)