La crise en Birmanie pourrait déboucher sur un conflit généralisé comme en Syrie, a averti mardi Michelle Bachelet, la Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme. Elle a également mis en garde contre de possibles crimes contre l’humanité.
La Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a indiqué, mardi 13 avril, craindre que la Birmanie sombre dans un conflit généralisé comme en Syrie, mettant en garde contre de possibles crimes contre l’humanité commis à l’encontre de la population.
« Il y a des échos clairs de la Syrie en 2011. Là aussi, nous avons vu des manifestations pacifiques accueillies par une force inutile et clairement disproportionnée. La répression brutale et persistante de l’État à l’encontre de son propre peuple a conduit certains individus à prendre les armes, suivi d’une spirale de violence dans tout le pays », a déclaré Michelle Bachelet dans un communiqué.
« Je crains que la situation en Birmanie ne se dirige vers un conflit généralisé. Les États ne doivent pas permettre que les erreurs fatales qui ont été commises en Syrie et ailleurs se répètent », a-t-elle ajouté.
La Birmanie est plongée dans le chaos depuis le coup d’Etat militaire du 1er février qui a chassé du pouvoir l’ex-dirigeante civile Aung San Suu Kyi.
France24