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Bouna Manel Fall, lors de sa passation de service avec le Directeur sortant : « à la suite de Mounirou Sy qui a fait son bilan, il nous reste à dire notre vision par rapport à cette gestion des droits d’auteur »

Le Bureau sénégalais des droits d’auteurs (BSDA) a procédé, ce jeudi matin, à la cérémonie de passation de service entre Mouhamadou Mounirou Sy le Directeur sortant et Bouna Manel Fall le nouveau patron du BSDA, rebaptisé la Nouvelle Société de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins.

Introduisant, l’Inspecteur de l’Administration financière Ndiawar Mboup, rappelle que cette passation de service marque la fin d’une mission du Directeur sortant et le début d’une mission pour le directeur entrant. Dans la même veine, nommé le 7 juin 2012, lors d’un Conseil des ministres délocalisé à Saint Louis, Mounirou Sy admet que la gestion collective n’est pas facile. «J’ai découvert le difficile au cours de mes fonctions au BSDA, parce qu’on gérait l’être exceptionnel qui est le créateur ; l’artiste ayant un attribut de Dieu», dit-il

D’après lui, «pour les Africains, ce droit d’auteur n‘existe pas chez nous, au point qu’il y ait des télévisions et des radios qui refusent de payer les droits. Malgré cela, on a essayé, on a pu réaliser ce que nous avons comme résultat».

Le nouveau maître des lieux , Bouna Manel Fall, a été le premier Directeur général de la Société des droits d’auteurs voisins, avant d’occuper, aujourd’hui, le poste de Directeur du Bureau sénégalais des droits d’auteur.

Sur la même lancée, il affirme que « le Bureau sénégalais des droits d’auteur a toujours eu pour mission de protection des droits dans notre pays, et a existé bien avant la loi sur le droit d’auteur au Sénégal. C’est en 1963 que cette loi a été adoptée». Poursuivant, Bouna Manel Fall ajoute : «pour dire qu’il n’y a rien de personnel sur cette passation de service et je tenais à le dire à M. Sy » dit-il.

Bouna Manel Fall  confirme que «le BSDA a un personnel riche en expériences salué par toute l’Afrique. Maintenant, il nous reste à dire, à la suite de M. Sy qui a fait son bilan, notre vision par rapport à cette gestion  des droits d’auteur. Il s’agit, juste, d’une cérémonie protocolaire ; donc, nous ne choisirons pas aujourd’hui pour parler de cette vision».

Anna Alberta MENDEZ, Stagiaire à Actusen.com

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