C’est ce vendredi que Pape Alé Niang sera entendu dans le fond. En attendant cette date, la Coordination des associations de presse (Cap) a déjà haussé le ton. Ibrahima Lissa Faye et Cie ont prévu de boycotter toutes les activités gouvernementales et décidé de décréter une journée sans presse, si le journaliste n’est pas libéré à l’issue de son audition. Les professionnels des médias ont pris cette décision, ce mercreid lors de leur deuxième ‘’Conseil des médias’’, tenu à la Maison de la presse Babacar Touré.
«Il y a eu la date de l’audition dans le fond qui a été fixée, c’est pourquoi on n’est pas allé vers une action. Mais cette semaine-ci, il est prévu d’aller vers un mot d’ordre de boycott des activités gouvernementales. Nous allons mener les démarches nécessaires pour pouvoir le faire. Boycotter les activités gouvernementales, c’est délicat et il faut les démarches préalables pour pouvoir réussir ce mot d’ordre là», déclare Ibrahima Lissa Faye.
«Nous n’écartons pas une journée sans presse et tout dépendra de l’issue de l’audition de Pape Alé. S’il est libéré, nous allons reprendre nos travaux sur les assises de la presse et oublier ce combat parce que nous n’avons pas intérêt à vilipender notre pays mais si ce n’est pas le cas, dites-vous que dès la semaine prochaine, nous allons encore marcher et décréter une journée sans presse. Nous demanderons l’appui de nos confrères d’Afrique et surtout d’Afrique de l’ouest», ajoute le président le président de l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel).
Actusen.sn