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Brasser du vent

Diouf Sarr a du souci à se faire. Il est, en effet, difficile de lutter contre un mal aussi sournois que Corona, lorsque ceux qui sont censés donner l’exemple sont les premiers à fouler du pied les gestes-barrières. On se rappelle, sous le couvert d’une pseudo tournée économique, la campagne avant l’heure de « Thiompal » dans le Sine Saloum.

Il fallait voir « Kor Marème », ce jour-là. Il s’est même permis un bain de foule, comme s’il ne savait pas que la Covid-19 est toujours là. Donc, il a sa part de responsabilité dans cette nouvelle vague de contaminations. Lui et ses lieutenants qui oublient qu’on ne peut crier victoire que lorsque l’ennemi est anéanti. Alors, tel n’est pas toujours le cas.

Pourquoi, donc, cette promiscuité dans les transports en commun est toujours d’actualité? Et nos enfants envoyés dans les Ecoles sans aucune garantie de rentrer sains à la maison? C’est ce qu’on appelle du pilotage à vue. Et, Abdoulaye Diouf Sarr, alias Mame Ndiaré et ses hommes ont beau se battre au front, mais ils risquent de brasser du vent.

Maam Sagar (Billet SourceA)

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