L’Assemblée nationale a examiné ce mardi, le projet de budget du Ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire. Lequel projet de budget, adopté à la majorité, est arrêté à 219 494 446 493 FCFA en autorisations d’engagement et 207 842 023 528 FCFA en crédits de paiement. Ce contre 162 227 894 025 FCFA en AE et 455 494 239 597 FCFA en 2023. Une hausse qui se justifie selon le ministre des Finances et du Budget par « la hausse significative du budget des investissements ». En effet, celui-ci, explique le ministre, est passé de 14 900 000 000 de FCFA en 2023 à 63 000 000 000 de FCFA en 2024.
En outre, souligne Moustapha Bâ, « 86% du budget de ce ministère est consacré à l’investissement au bénéfice exclusif des acteurs du secteur ». Concernant la baisse des transferts courants, le ministre Moustapha Bâ a indiqué que cela est « consécutive au reclassement en dépenses en capital, en faveur de l’amélioration de la productivité de l’agriculture. D’ailleurs, une revue des dépenses publiques du secteur permet de noter que les crédits affectés à ce dernier dépassent le budget de ce département et tournent autour de 253 000 000 000 milliards de FCFA ». Ainsi, précise t-il, « relativement à l’atteinte des objectifs de Maputo, le Sénégal est environ à près de 10% des dépenses orientées vers le secteur agricole au sens large ».
Moustapha Ba a, aussi, souligné qu’en plus des 207 842 023 528 FCFA de dotation, il faut prendre en compte les « 45,990 milliards de FCFA concernant des projets agricoles exécutés par d’autres départements tels que le Projet d’Amélioration de la Connectivité des Zones de Production agricole (5,5 milliards) avec le Ministère des Infrastructures, le Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC) (8,886 milliards de FCFA) avec le Ministère de la Jeunesse et l’Agropole Sud (4,9 milliards FCFA) avec le Ministère l’Industrie ». Concernant la campagne 2023-2024, un montant de 100 000 000 000 de FCFA est prévu dans le budget 2024. Sur ce point, il a tenu a préciser qu' »une structuration financière pourra être opérée à la faveur des lignes de financement attendues, d’ici à la fin du mois de novembre, afin de pouvoir payer au moins, en partie, des arriérés dus aux opérateurs. A ce jour, le montant de ces arriérés n’est pas exactement stabilisé et leur certification est en cours.
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