Mais c’était sans compter sur la dame M. Touré qui n’a manqué aucune miette de la scène le jour des faits. Dans la foulée, elle indiqua : «J’étais avec Ndiaye le jour des faits. Il était accompagné d’un autre homme de teint clair. Je suis dans le milieu scolaire et j’ai la latitude de reconnaître les gens de par leur tenue. J’ai une bonne flair. Ma main sur feu, c’était lui le voleur». A cet effet, le partie civile réclame la somme de 1.500.000 francs pour toutes causes et préjudices confondus. Le maître des poursuites pour sa part requiert l’application de la loi.
Toutefois, le conseil de la défense sollicite la relaxe du prévenu. Selon la robe noire ce n’est pas l’attitude d’un voleur qui après avoir eu un butin important de revenir sur les lieux. «Mon client n’est pas un laveur ambulant. Il vient devant la banque quotidiennement. Sur la base d’une déclaration et d’un simple témoignage un citoyen va croupir en prison alors que depuis l’enquête préliminaire, il persiste sur sa contestation», plaide la défense. Finalement, le tribunal après en avoir délibéré, a déclaré Abdoulaye Diallo coupable des chefs de vol. Le prévenu a écopé d’une peine d’emprisonnement de deux ans dont trois mois ferme. Le juge l’a condamné à payer la somme de 1.500.000 francs à la partie civile.
Aïssatou TALL (Actusen.sn)