Les espoirs de voir Bassirou Diomaye Faye battre campagne libre deviennent de plus en plus minces. Après le rejet de sa demande de liberté provisoire, la Coalition Diomaye Président informe dans un communiqué que les conditions carcérales de l’inspecteur des impôts sont rendues plus contraignantes. Comment ? On peut lire dans la note : «une modification unilatérale de ses jours de visite : désormais, le candidat Bassirou Diomaye Faye ne peut recevoir de visites que les mardis et mercredis, et ce dans l’enceinte même de la Cour ; une interdiction de communications téléphoniques sous prétexte que le candidat à l’élection présidentielle dont la campagne commence dans deux jours entretient des conversations dont l’objet est politique ; un harcèlement continu car la chambre du candidat Bassirou Diomaye Faye est désormais perquisitionnée à tout bout de champ ; une absence de mesures sécuritaires malgré son statut de candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et des alertes multiples sur de probables altérations de la nourriture qui lui est servie (le candidat Bassirou Diomaye Faye ne prend plus le petit déjeuner)».
La coalition Diomaye Président dénonce cet acharnement contre son candidat. «Nous dénonçons fermement cette énième violation du principe d’égalité entre les candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Nous réclamons la libération immédiate de Bassirou Diomaye Faye pour qu’il participe activement à la campagne électorale», souligne le document. En tout état de cause, souligne-t-elle, «l’Etat du Sénégal a la responsabilité d’assurer sa protection s’il décide injustement de le maintenir dans les liens de la détention». En somme, la Coalition Diomaye Président indique que «Macky Sall, Aissata Tall Sall et Amadou Ba seront tenus pour responsables de toute atteinte à l’intégrité physique ou morale du candidat Bassirou Diomaye Faye».
Actusen.sn