Il a décoché des flèches, fondamentalement, destructrices à l’endroit de ses contempteurs. Pour cause, Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire général national du Parti socialiste, profitant de la cérémonie de la promotion des étudiants des Masters 2 Recherche et Professionnels de la Faculté des Sciences Juridiques et politiques de l’Ucad, dont il était le parrain, a déclaré : « j’ai connu les servitudes de la gestion d’un parti d’opposition pendant 12 ans.
Pendant ces 12 ans j’ai plus appris sur la complexité insondable de la nature humaine que pendant mes 25 ans au cœur de l’Etat à la présidence de la République. Tout au long de mon engagement politique j’ai assumé mes actes, je me suis évertué à rester authentique et loyal. J’ai toujours veillé à rester fidèle à notre pays et ses valeurs de retenue, de dignité ».
« On ne fait pas la guerre, je ne fais pas la guerre, je cherche à convaincre pour faire triompher mes idées et mes convictions »
Poursuivant, le patron des Verts de Colobane, comme s’il s’adressait à Khalifa Sall et à sa bande, explique : «on peut être en désaccord avec moi sur ce que je dis ou sur les positions que je défends, c’est la démocratie mais personne ne me prendra en défaut de loyauté vis-à-vis des valeurs qui m’ont été transmises ».
En politique, dit-il, « on ne fait pas la guerre, je ne fais pas la guerre, je cherche à convaincre pour faire triompher mes idées et mes convictions. Je peux avoir des adversaires politiques mais jamais d’ennemis, j’ignore jusqu’à l’idée de la haine qui est la pire ennemie de la démocratie ».
Poussant le bouchon plus loin, le Président du Haut conseil des collectivités territoriales est d’avis que « la démocratie dépérit quand la violence devient le recours systématique, à la place du débat d’idées et de la réflexion. C’est sans doute l’une des principales causes de la crise actuelle de la politique dans notre pays, et les jeunes en sont les principales victimes ».
Actusen.com & Dakaractu.com