Parfois, l’on est tenté de se demander s’il ne valait pas mieux qu’on restât sous le colonialisme. Et que les ‘’Toubabs’’ continuent de nous traiter comme des moins que rien. Parce que, ‘’nak’’, souvent, on subit des sorts pires que les échanges qui se faisaient au détour du commerce triangulaire. La preuve par 9 : le traitement dégradant auquel sont soumis les agents de sécurité de proximité.
Non seulement, on leur colle des pécules qui frisent l’insulte, ils sont inscrits aux abonnés absents en termes de cotisation sociale. Mais aussi, leur directeur général à qui l’on ne connaissait sous Abdoulaye Wade aucun job, leur demande, à la limite, de la boucler. Sinon, laisse-t-il entendre, ce sera la chicote. C’est ça aussi le revers de la médaille : le Pouvoir rend fou.
Or, depuis quand on peut empêcher quelqu’un qui souffre le martyre depuis huit longues années de hurler son lot de malheurs ? Alors, conseil de sage aux Asp : allez faire de la politique ! Car c’est le moyen le plus court et le plus rapide pour se remplir les poches. Sans suer sang et eau.
C’est seulement avec la politique qu’on peut être hier un ‘’have not’’ incapable de se payer un bonbon à 10 F Cfa et se promener aujourd’hui avec 4X4 vitres teintées, dormir dans une Villa à coup de dizaines de millions F Cfa et envoyer sa progéniture à des milliers de kilomètres de nos frontières. Dans les meilleures Universités du Monde.
Maam Sagar (Billet SourceA)