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Cité Baraka à Liberté-6 : Macky Sall remet les clés des logements aux bénéficiaires

Ouf de soulagement pour les habitants de Baraka. Désormais, ils ne vont plus vivre dans un bidonville mais dans une cité avec tout le confort qui sied : Les «baracks» ont cédé la place à des immeubles, 11 immeubles, au total, avec 210 appartements. En plus, la cité dispose d’une école, d’un centre de formation, d’une case de santé, d’une mosquée. Pour celle-ci, le chef de l’Etat, qui a procédé ce mardi à la cérémonie de réception de la nouvelle cité Baraka au cœur de Liberté 6 extension, a informé que les travaux vont démarrer dès la semaine prochaine : « On va vous appuyer pour la construction de la mosquée. Tout est prêt, dès demain ou la semaine prochaine, nous allons engager la construction».

En outre, fait-il savoir, «les femmes et la jeunesse vont bénéficier de formation, près de 40 jeunes seront recrutés au niveau du programme Ucg, Promoged. Ces derniers vont se charger du nettoiement de la cité. Aussi, des jeunes seront recrutés au niveau de l’agence de la sécurité de proximité». Pour le moment, souligne le président Macky Sall, les immeubles seront mis à la disposition de ceux qui vivaient dans la cité avant sa démolition. «Ce projet est constitué d’un complexe de 11 immeubles avec 210 appartements et ils sont réservés aux populations impactées de Baraka. Ce relogement sera régi par les règles organisant la copropriété au Sénégal», a précisé le chef de l’Etat.

Et s’adressant aux bénéficiaires de ce bijou, le chef de l’Etat les a invités à faire preuve de responsabilité, surtout par rapport à l’environnement. «C’est à vous d’assurer l’entretien de la cité. C’est pour cela que nous avons proposé des cotisations mensuelles. Vous ne devez pas accepter de vivre dans les mêmes conditions qu’avant. Chère population, Baraka est à vous, veuillez en faire bon usage pour relever le défi de l’entretien. J’engage toutes les parties prenantes au respect des obligations stipulées dans les contrats signés y compris le paiement des frais de participation, symbolique aux charges d’entretien et de gestion des immeubles». Me concernant, poursuit-il, «Zahra Iyane Thiam m’a fait part de l‘existence de facture d’eau impayées, je vais m’en charger, cette fois-ci mais après cela, il faudra faire des efforts pour assurer le paiement des factures d’eau, d’électricité et les contributions mensuelle pour assurer l’entretien de la cité».

Sous un autre registre, le président de la République a invité l’administration à « travailler de façon à accélérer la mise à disposition du foncier chaque fois que nous avons des partenaires crédibles, capables d’assurer la transformation telle que nous l’avons vécu ici à Baraka. Les bidonvilles ne sont pas une fatalité, il est possible, avec générosité et engagement, de transformer les bidonvilles en habitation saine et en harmonie avec l’architecture des villes. Ce modèle que nous venons de réussir doit inspirer davantage le Sénégal et l’Afrique mais également le monde pour que les habitants des bidonvilles soient respectés et traités avec dignité et considération».

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