Cité par l’un des présumés trafiquants de faux billets de banque arrêtés, hier, à Zac Mbao, la réaction de l’ancien Président de l’Assemblée nationale n’a pas tardé. Dans un communiqué parvenu à Actusen.sn, le patron de la convergence « Bok Guis Guis » exprime toute son amertume.
«La presse a fait état, ce jour, d’une affaire de contrefaçon de signes monétaires et de blanchiment de capitaux dans laquelle, j’aurais été cité par l’un des mis en cause, lors de l’enquête préliminaire. Je suis à la fois surpris, meurtri et profondément choqué par le fait que mon nom ait pu être mêlé à cette affaire que j’ai eu à découvrir en même temps que tout le monde dans la presse de ce matin», a-t-il d’emblée précisé.
Visiblement très secoué par cette révélation, l’ancien édile de la capitale d’jouter : «je suis d’autant plus choqué que je trouve très léger le prétexte invoqué pour me citer dans l’affaire. Il semblerait, en effet, que c’est l’un des mis en cause qui aurait dit simplement un jour à l’un de ses acolytes que les billets à laver m’appartiendraient, ainsi qu’à Farba Senghor. Je tiens à préciser que ma réputation et mon honorabilité ne peuvent être ternies par une déclaration aussi fantaisiste, faite en désespoir de cause par un prévenu durant son audition par les enquêteurs».
Pour l’ancien Président du Sénat, il est hors de question de rester les bras croisés face à ces accusations. Et n’écarte pas de saisir la justice . «Je me tiens personnellement à la disposition de la Section de recherches de la Gendarmerie qui pourra, le cas échéant, m’entendre pour voir si j’ai pu avoir un lien quelconque avec cette bande de malfaiteurs. Je me réserve, enfin, le droit d’engager une action en justice pour laver totalement mon honneur dans cette affaire».
Seynabou Fall (Actusen.sn)