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Cité dans un scandale financier de plus d’un milliard à la Cdc : les précisions de Mame Boye Diao

Visiblement aucun dignitaire de l’ancien régime ne veut être cité dans des scandales surtout en cette période où le Pool judiciaire financier n’hésite pas à convoquer toute personne impliquée dans des scandales financiers. En tout cas, ce n’est pas l’ancien directeur de la Caisse des dépôts et de consignation qui dira le contraire. Cité dans le dossier de la Société de construction et d’aménagement (Secam Sa) impliquant un trou d’un peu d’un milliard, Mame Boye Diao a vite fait de rétablir «sa vérité» des faits. «Sans rentrer dans des détails futiles il faut constater pour s’en désoler que la seule fois où mon nom y est mentionné c’est pour dire que l’acquisition en question a été faite pendant que j’y occupais les fonctions de DG sans pour autant en apporter le caractère délictuel», a, d’emblée précisé M. Diao dans une note parcourue par Source A.

Concernant le fond du dossier, Mame Boye Diao a expliqué que «la CDC, dans un souci de compléter sa chaîne de valeur en matière de BTP a voulu ajouter à sa dynamique d’action une société de génie civil. Cette structure viendrait compléter le cadre d’action existant avec une société de promotion foncière (CDC Habitat), une société d’ingénierie (CACO) et sa filière de production de béton (béton du Sahel). Cette acquisition n’a été possible qu’après l’avis favorable de la commission de surveillance. Cet avis a été précédé par les différents documents indispensables à cette opération notamment la certification des états financiers par un expert agréé».

L’acte de cession en question, poursuit-il, «n’a été complet qu’en décembre 2023 soit 3 mois après mon départ de la CDC. Dès lors toute interprétation tendancieuse des faits n’est que pure manipulation de l’opinion. Je certifie sur l’honneur n’avoir en aucune façon été entendu par la DIC où, dit-on, qu’une plainte a été déposée». Aussi, rappelle-t-il, «la mission de l’inspection générale d’État a séjourné à la CDC et cette mission donnera les résultats à qui de droit. Il me semble juste intriguant que la CDC conteste des éléments d’actifs de la SECAM et fasse abriter dans l’immeuble de la même société sa filiale CDMP». «Le principe du Jub Jubal Jubanti ne signifie pas jeter à la vindicte populaire des sénégalais de façon aussi légère», a conclu Mame Boye Diao.

Mansour SYLLA

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