La Liga est plus que jamais relancée. Le match au sommet, qui opposait ce dimanche le Real Madrid à Barcelone a tourné en faveur des Catalans. Jusque-là, distancés de 2 points par leurs rivaux du jour et candidats au titre de champion.
Avec cette victoire, les hommes de Luis Enriqué passent en tête du Championnat avec 1pt d’avance sur les poulains de Zinedine Zidane. Mais le Real compte toujours un match en retard. Tout compte fait, le championnat d’Espagne est plus que jamais relancé. Le Barça, éliminé de la Ligue des champions par la Juventus tandis que le Réal s’est qualifié en demies-finales de la ptestigozise des compétitions européennes, tient-là une bonne opportunité de remporter un titre majeur pour la saison 2016/1017.
Le compte à rebours a commencé !
00 mn : coup d’envoi donné par le Réal Madrid à 18h45′. Dans les gradins remplis comme un oeuf, on retient le souffle.c’est maintenant ou jamais et pourle Réal et pour le Barça de de marquer dans les esprits et affichés des ambitions dans ce sprint final de la Liga.
1er mn : d’entrée de jeu, le Real Madrid, qui a donné le coup d’envoi, accule son adversaire. Un pressing haut insufflé par Zidane dans les vertiaires.
2e mn : une contre-attaque du Real a failli aboutir à l’ouverture du score ou un penalty suite à un accrochage et une action litigieuse entre Cristiano et Umtiti. Le défenseur français, pris de court par la vitesse et la classe technique de l’attaquant du Real Madril, accroche ce dernier. L’arbitre laisse passer. Le jeu se poursuit. En dépit des récriminations des tribunes.
9e mn : le Barcelone se rapproche, enfin, des cages madrilènes. Comme à l’accoutumée, Iniesta, le chef d’orchestre, amorce une action lumineuse. La balle sera contrée et une touche est sifflée en faveur des joueurs de Luis Enrique.
11e mn : Barcelone reprend du poil de la bête. Les coéquipiers de Messi s’approchent davantage, grâce à un jeu léché, des buts du Real Madrid. L’Argentin, après avoir éliminé, d’une feinte Casemiro, le brésilien, est poussé à la faute. C’est le premier carton jaune de la partie.
16e mn : Messi se joue à nouveau de Casemiro au rond central. Le Brésilien averti, ne le bouscule point. Mais sa passe est interceptée en pleine surface de réparation par Carvajal venu en renfort dans l’axe central.
18e mn : Suarez frappe fort au but. C’est le premier tir cadré du Barça. Mais la balle passe à côté. L’espoir né petit à petit. Le Barça croit a la possibilité d’ouvrir le score.
20e mn : Cristiano répond d’une frappe sèche, qui oblige Ter Stegen à se coucher, du côté gauche et sortir la balle du bout des gants.
27e mn : but ! (1-0) après une action rondement menée, suite à un corner tiré de la droite vers la gauche par Bale, Ramos trouve le montant droit. Mais Casemiro a suivi et trompe le gardien barcelonais. Le pressing du Real depuis le début du match est récompensé (1-0). Le Barça déjoue. Les hommes de Luis Enrique ne parviennent plus à remonter la balle. Le Santiago Betnabeu est surchauffé. Mais la joie à fera que de courte durée.
32e mn : cinq minutes plus tard, c’est Messi qui remettait les pendules à l’heure (1-1) partout. Le match prend une autre tournure. Tout est, enfin, possible dans les deux camps. Le Barça, qui joue très bas, est tout de même dangereux avec des contre-attaques à outrance. Fait rare. Les Catalans, contrairement à leur habitude, laissent le ballon à leurs adversaires du jour.
45e mn : mi-temps (1-1)
46e mn : le Real revient, comme il avait entamé la première période. Accélération de la gauche vers la droite, Piqué sauve une balle de Asencio, qui filait tout droit vers Cristiano. Corner. Le premier de cette seconde partie.
53e mn : sur un centre millimétré de Marcelo, Benzema bute sur le gardien de Barcelone très chanceux. La balle d’une tête piquée surpuissante retombe sur son pied gauche. Nouveau corner. Tiré par Tony Kroos, il ne donnera rien. Ter Stegen relance ses équipiers.
55e mn : Alcazer, le remplaçant de Neymar suspendu, bute, à son tour, sur Keylor Navas. Le match s’emballe, enfin. Les occasions pleuvent des deux côtés.
58 e mn : Piqué oblige Keylor Navas à se coucher, après avoir décroché un coup de boule, qui filait droit dans les buts. Le défenseur catalan n’en croit pas ses yeux. Les mains sur la tête, il contemple, avec dégoût, la prouesse du gardien madrilène.
66e mn : Cristiano, à la réception d’un centre de Asencio, à la suite d’une passe lumineuse de Benzema, rate le cadre.
67e mn : c’est au tour de Suarez, sur l’une de ses rares occasions, qui perd son duel face au gardien du Real Madrid. Le match s’emballe.
71e mn : Asencio, suite à une action rondement menée du côté gauche, trouve ses attaquants. mais le FC Barcelone récupère et repart à l’attaque.
72e mn : Rakitic douche le stade Santiago Bernabeu. Le Croate, d’une frappe limpide du pied gauche, trompe Keylor Navas (1-2). Les visiteurs sont aux anges.
77e mn : le tournant du match. Après avoir perdu un ballon récupéré par le Barça, Messi fait face à Ramos. Le capitaine madrilène, dépassé par le non-repli de ses adversaires, se jette, les deux pieds en avant.
Bien qu’il ne touchasse pas l’Argentin, son geste semble dangereux aux yeux de l’arbitre, qui brandit le carton rouge. Le Real est désormais à 10 contre 11. Les hommes de Luis Enrique déroulent et ont failli marquer dans la foulée par l’intermédiaire de Piqué monté aux avant-postes.
85e mn : James Rodrigues, entré à la place de Benzema, quelques minutes plus tard, reprend un centre millimétré de Marcelo (décidément l’homme en forme de Zidane) et catapulte le cuir au fond des filets (2-2) partout. Le Santiago Bernabeu exulte. Les tribunes se fendirent. Et les gradins explosent.
92e mn : Et Messi donna la victoire à Barcelone ! Après un travail remarquable de Sergio Roberto sur la gauche, Messi envoie un missile imparable que Keylor Navas ne voit qu’au fond des filets.
Le Real est à terre. Kroos et Marcelo n’en reviennent pas. Tandis que Cristiano est agacé au loin. Il balance les mains et rouspète, en dénonçant l’emplacement de ses défenseurs. Avec cette action de génie, Messi éclipse Ronaldo dans la course directe pour le ballon d’Or.
Gaston MANSALY (Actusen.com)