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Comment on a frôlé le chaos

L’affaire sweet beauté, rien qu’à en entendre parler, nous donne des frissons. Les souvenirs sont encore frais dans les mémoires. Ce dossier nous a coûté non seulement des morts, mais aussi des blessés. On revoit encore l’image de ce gendarme dont la main a été défigurée par une grenade ; ce petit garçon tué à bout portant aux Parcelles Assainies ; cet autre jeune dans le sud du pays, tombé sous une balle.  Sans compter les dégâts matériels que cela a engendrés. La presse fait partie également des nombreuses victimes des émeutes. Quelle qu’en soit la raison, rien ne justifiait toute cette barbarie. D’où qu’elle puisse provenir.  Il se pourrait à l’avenir que cela soit pire.

Personne ne sait jusqu’où cette histoire pouvait nous mener. Les fractures sont encore là, bien visibles. Alors qu’un jour ou l’autre, il faudra que le Tribunal tranche ce contentieux qui oppose le maire de Ziguinchor à Adji Sarr. Ce qui nous fait craindre la troisième vague. En tout cas, la société sénégalaise n’a jamais été aussi divisée sur une question. Elle a même frôlé le chaos à un moment donné, puisque la sécurité des personnes et de leurs biens n’était plus garantie sur le territoire.

Maam Sagar (Billet SourceA)

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