Le président américain Joe Biden a annoncé, hier, que son administration réduisait l’accès des généraux birmans à 1 milliard de dollars de fonds aux États-Unis et allait dévoiler de nouvelles sanctions dans la semaine. « J’appelle une nouvelle fois l’armée à libérer immédiatement tous les dirigeants politiques élus démocratiquement et les activistes », a ajouté Joe Biden. La Birmanie est son premier dossier diplomatique majeur depuis son élection.
L’Union européenne pourrait aussi prendre de nouvelles sanctions, a averti Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’UE. Elles pourraient viser le chef de l’armée Min Aung Hlaing, auteur du putsch, et d’autres généraux. Ils font déjà l’objet de mesures de rétorsions depuis les exactions des militaires contre la minorité musulmane rohingya en 2017. Les puissants conglomérats contrôlés par l’armée pourraient être également ciblés, les sanctions les visant ayant été levées pendant la fragile parenthèse démocratique de 10 ans, refermée brutalement par le coup d’État.
Rfi.fr