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Coups et blessures volontaires : Nianga Mbow brise la jambe de sa colocataire

La commerçante Nianga Mbow a échappé belle, hier, à une peine d’emprisonnement ferme. Poursuivie pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 45 jours, elle a été condamnée à une peine de 3 mois assortie du sursis. Elle est traduite en justice par sa colocataire Mame Ndir Ndiaye qui lui reproche de l’avoir fracassé la jambe. Les faits se sont passés aux Parcelles assainies.

Les relations entre colocataires sont souvent heurtées, surtout s’ils ne s’entendent pas bien. L’intolérance et l’incompréhension peuvent faire vivre une guerre sans fin entre des ennemies. Tel est le cas de Nianga Mbow et sa voisine, Mame Ndir Ndiaye. Cette dernière a traîné la première nommée devant Dame justice pour que leur différend soit réglé une bonne fois pour toute.  En effet, elle lui reproche le dédit de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 45 jours. Marchant à l’aide d’une béquille pour rejoindre la barre des flagrants délits de Dakar où elle et sa voisine comparaissaient, Mame Ndir Ndiaye accuse Nianga Mbow de lui a soir fracassé la jambe.

D’après la narration de la partie civile, c’est avec son époux que la prévenue se bagarrait. Cette dernière refusait que celui-ci gare son véhicule devant la maison. « C’est notre voiture qui l’a toujours dérangée mais ce jour-là elle est allée trop loin en insultant mon époux. Je suis venue lui demander pourquoi elle a dit à mon mari de ne pas stationner là-bas mais j’ai récolté une réponse sèche. Pis, elle m’a traité de prostituée », raconte la plaignante. À l’en croire, c’est elle-même qui lui a porté un coup de poing pour se venger des accusations que la prévenue venait de porter à son encontre.

«On s’est battu et on est tombé par terre. Subitement je ne sentais plus ma jambe comme si elle était paralysée. Pourtant j’ai passé un mois à l’hôpital le Dantec pour soigner cette même jambe. Elle en est témoin parce que c’est à elle-même, que j’avais confié la garde de mes enfants. Elle est une personne particulièrement belliqueuse. Quand elle se bat avec une personne, elle veut toujours lui laisser une marque pour montrer à tout le monde que c’est elle qui a dominé », explique-t-elle.

Entendue à son tour, la prévenue Nianga Mbow l, âgée de 46 ans, a réfuté les faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 45 jours qui lui sont reprochés. Selon elle, c’est la partie civile qui l’a trouvé à son lieu de travail pour l’attaquer. « Notre bagarre n’a même pas duré 3 minutes. Elle m’a surpris par derrière avant de m’étrangler. Elle m’a blessée parce que j’avais la lèvre enflée. C’est vers 12 heures que je me suis disputé avec son mari. Elle est venue à 16 heures pour laver l’affront. Elle aussi savait que je venais de sortir d’une intervention pour soigner mon goître mais cela ne l’a pas empêché de me serrer le cou », se défend la prévenue.

La partie civile qui a été saisi par la famille de la mise en cause s’est finalement désistée. À la suite de la représentante du ministère public qui a requis l’application de la loi, le conseil de la défense a imploré la magnanimité du tribunal. Ce dernier, après délibéré, a reconnu Nianga Mbow coupable des faits pour lesquels elle est poursuivie et l’a condamnée à une peine de 3 mois assortie du sursis. Ce, après avoir donné acte à la partie civile pour son désistement.

Adja K. Thiam (Actusen.sn)

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