Des incohérences dans les informations budgétaires et comptables ont été constatées à l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP) dirigée par Thérèse Faye Diouf. Pour cette structure, le rapprochement entre les chiffres présentés dans les états financiers et ceux figurant sur les états d’exécution budgétaire de 2013 et 2014 a permis de relever des écarts.
Pour la fonction des coordinations régionales par exemple, le budget alloué durant l’année 2014 s’élève à 41 218 540 francs CFA, alors qu’il est mentionné sur la comptabilité, la somme de 35 186 695 francs CFA soit un écart de -6 031 645 francs CFA, selon le rapport de la Cour des comptes.
A l’instar de l’ANPECTP, l’Agence nationale de la grande muraille verte (ANGMV) ne déroge pas à cette règle. Selon la Cour des comptes, les écarts de l’agence sont expliqués par le Contrôleur de gestion et l’agent comptable par le fait que pour des dépenses financées par les ressources extérieures, les fonds sont budgétisés par activité et classé au niveau des investissements.
Ainsi, la cour a invité le ministère de l’économie, des finances et du plan d’inciter les directeurs généraux à veiller à la concordance des données budgétaires et comptables.
Actusen.sn