La deuxième vague du coronavirus au Sénégal est préoccupante, car elle est plus sévère, avec son lot de morts au quotidien. Face à cette situation, l’Eglise catholique adopte à de nouvelles mesures restrictives pour la riposte contre la maladie. «Les manifestations religieuses, particulièrement les célébrations liturgiques, ne devraient pas faciliter la circulation du virus. Ainsi, les obsèques chrétiennes, les veillées funèbres sont suspendues à la maison mortuaire, tout comme les expositions à la morgue, à l’Eglise, et au cimetière», précise un communiqué de l’Archevêché de Dakar, signé le Vicaire episcopal chargé de la Liturgie, Abbé Pierre Sandi Diouf.
Toutefois, au sein de l’Eglise, ajoute la note, «la célébration des funérailles est maintenue au respect des conditions suivantes : respecter scrupuleusement les mesures-barrières, limiter le nombre de participants à la messe, veiller à dire la messe dans un laps de temps raisonnable, en parfaite coordination avec les acteurs liturgiques notamment les chorales et éliminer tout ce qui est discours, hommage et témoignage».
Toujours selon la note, «au cimetière, un nombre restreint de 25 personnes par défunt est autorisé. Il est recommandé également de «célébrer le seul rite liturgique de la mise en terre devant la tombe et dans la plus stricte intimité et ne plus présenter les condoléances de la manière habituelle, de préférence le faire par téléphone».
A la maison mortuaire, au retour du cimetière, insiste Abbé Pierre Sandi Diouf dans son communiqué, il faut respecter l’intimité de la famille. «Si le rite de la mise en terre est prévu au cimetière Saint-Lazare de Béthanie ou à Bel Air, il va falloir avertir à temps le Comité de gestion des cimetières catholiques (Cogecic) pour l’organisation et la coordination». Pour les autres sacrements, « la sobriété requise devra être de mise».
Actusen.sn