ACTUSEN
A LA UNENewsSociété

Crédit mutuel du Sénégal : le Conseil d’Administration dément les allégations du collectif des travailleurs et apporte des précisions

Le Conseil d’administration de l’Union des caisses du Crédit mutuel du Sénégal (Uccms) a fait face à la presse, ce lundi, pour démonter les allégations du collectif pour la défense des intérêts de l’institution qui dénonce la gestion du Directeur général, Amadou Jean Jacques Diop.

Le Pca Mor Ndao et ses camarades ont rejeté les arguments de ces travailleurs avant de déclarer que l’institution se porte bien. «L’institution se porte à merveille et a une bonne santé financière. Tout se passe bien et les gens travaillent, les services fonctionnent correctement. Il n’y a pas blocage au niveau de notre institution», a laissé entendre le Pca. Qui rappelle que le collège des délégués et la direction générale, sur arbitrage du conseil d’administration s’étaient accordés sur l’essentiel des points qui étaient sur la plateforme revendicative.

«Cet accord gage de sécurité, de stabilité pour un quinquennat, est victime d’un tiers collectif qui tenterait de le perturber. Suite à cet accord, toutes les entités signataires sont toujours dans l’obligation de respecter les termes de l’accord. Et aucune entité n’a le droit de violer ces termes. Malheureusement, ce tiers collectif qui n’a aucune existence juridique légale se permet de s’arroger certains droits de syndicats pour porter des allégations fallacieuses et tendancieuses à l’endroit de l’institution et de ses dirigeants», regrette Mor Ndao.

Le Conseil d’Administration a tenu également à livrer une information importante sur le profil de certains membres du collectif et surtout leurs états services au sein de l’institution.

«Sur les 9 membres fondateurs dudit collectif, pas moins de 4 de leur leader ont été épinglés par divers rapports d’audition, d’instructions pour des faits d’opérations frauduleuses contre les intérêts de sociétaire et ou du Crédit mutuel du Sénégal. Parmi eux, certains ont réussi la prouesse d’avoir été incriminé à plusieurs reprises et qu’ils ne doivent leur présence au sein de l’établissement que par le fait que l’ancienne équipe de gestion de la direction générale de l’époque n’avait pas donné les suites normales qu’il fallait à ces fautes lourdes», révèle le Conseil d’administration.

Mansour SYLLA (Actusen.sn)

Leave a Comment