Le Comité national de gestion s’est réuni, ce vendredi, dans les locaux du Ministère de la Santé et de l’Action sociale. L’objet de cette rencontre est d’évaluer et de remobiliser les équipes de riposte face à un risque de troisième vague de contamination à la covid19. Et puisqu’il est question de remobiliser les troupes pour une riposte plus efficace, le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann a soulevé et pas des moindres. Il s’agit de l’alimentation des centres de traitement des épidémies (Cte).
« Nous avons des problèmes d’oxygène au niveau du centre de traitement des épidémies (Cte) de Fann. Et ça peut être fatal pour les malades. Je le dis depuis plusieurs mois. Un Cte ne doit pas avoir une seule centrale d’oxygène. Il faut toujours deux centrales d’oxygène. Parce qu’une centrale peut tomber en panne et quand ça arrive, on peut perdre des malades. Perdre une vie une vie humaine qu’on pouvait sauver, ce n’est pas quelque chose de banal. Donc, il faut qu’on veille à cette qualité d’oxygène. Il y a très souvent, et très fréquemment, des pannes d’oxygène et pas seulement à Fann. C’est arrivé à Dalal Jamm, c’est arrivé ailleurs », déplore le professeur Moussa Seydi.
La blouse blanche de poursuivre : « c’est bien d’avoir des lits en oxygène, mais il vaut mieux qu’on règle de manière définitive ces problèmes d’oxygène qui interviennent souvent, durant la prise en charge ».
Actusen.sn