Le choix des mots est très important. Assimiler une bagarre d’étudiants à une querelle entre deux ethnies a été une grossière erreur. Surtout que les bagarres entre étudiants ont toujours eu lieu à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Où, particulièrement, un groupe a longtemps semé la terreur. Pour quelle raison? D’ailleurs, combien d’Associations de ce genre existe-t-il réellement dans ce temple du savoir et qui sont ceux qui en tirent les ficelles? Ce sont là des questions que l’on devrait se poser. Au lieu de souffler sur les braises. En ces moments de paix sociale ô combien fragile, c’est bien le sens de responsabilité du journaliste qui est attendu. Surtout que ce genre d’info peut causer des dégâts incommensurables.
Maam Sagar (Billet SourceA)