Lors du projet de loi de finances de la gestion 2019, le ministre de l’Economie des Finances et du Plan a été interpellé par les commissaires sur les questions liées à la dette de l’Etat envers les écoles privées d’enseignement supérieur, mais aussi sur le déficit budgétaire.
Mais la réponse du ministre est sans appel. Pour lui, le déficit budgétaire est lié à la hausse du baril du pétrole. «Les difficultés budgétaires du Sénégal sont dues principalement à la hausse du prix du prix du baril. 20% de nos recettes proviennent des produits pétroliers. Or, aujourd’hui si l’Etat décidait de ne plus subventionner la Senelec, le prix de l’électricité devra augmenter de 22% au moins. Si cela se produit par le carburant, 105 à 110 FCFA allaient y être augmentés», explique-t-il d’emblée.
Il soutient également que cette tension budgétaire est due aux pertes mensuelles de recettes. «L’Etat subit des pertes mensuelles de recettes de l’ordre de 10 milliards par mois, exception faite de ce mois d’octobre où le Sénégal est à treize milliards neuf cent millions de FCFA (13. 900.000) de pertes de recettes», ajoute-t-il.
Concernant le dossier du Coud, le ministre précise que les crédits ouverts dans la loi de Finances 2018 n’ont pas permis de couvrir tous les besoins de la gestion 2018. C’est d’ailleurs le cas pour prise en charge des frais de scolarité des étudiants orientés dans les établissements privés d’enseignement supérieur.
Mansour SYLLA (Actusen.sn)