La montagne a accouché d’un consensus ! Alors que beaucoup d’observateurs craignaient le désaccord entre les parties prenantes au dialogue national, c’est finalement l’entente cordiale qui a été notée à l’issue des travaux. Selon nos informations, les participants au dialogue proposent l’organisation de l’élection le 2 juin prochain, le maintien des candidats déjà retenus par le Conseil constitutionnel et le réexamen des dossiers des candidats recalés ou «spoliés». Ce n’est pas tout, les commissionnaires ont aussi proposé l’adoption de la loi d’amnistie générale, annoncée par le chef de l’Etat
En effet, les commissions mises en place dans le cadre du dialogue national, ouvert lundi, en présence du chef de l’Etat, ont travaillé à huis clos sur une proposition de date pour la tenue de l’élection présidentielle ainsi que le processus à mettre en œuvre au terme du mandat du président sortant, prévu le 2 avril prochain.
Deux membres du gouvernement étaient à la tête de deux commissions. Le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, pilotait la commission date et gestion de la transition, tandis que son collègue des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, assurant l’intérim du garde des sceaux, ministre de la Justice, absente du territoire national, dirigeaient la commission autour des lois, règlements qui encadrent la fin du mandat présidentiel, notamment sur la Constitution et le Code électoral.
Toutefois, quant à la date du 2 juin qui a été proposée par les commissionnaires, il faut noter qu’il reviendra au chef de l’Etat de la valider ou non.
Actusen.sn