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Dialogue politique des Associations d’entreprises africaines sur la ‘’Zlecaf’’ : la meilleure stratégie à adopter

Ce mardi 26 novembre 2019, la Salle plénière de l’ancien bâtiment du Siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, abrite le dialogue d’orientation pour les Associations d’entreprises africaines sur la mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf). L’ancien président nigérian, Olesegun Obasanjo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a relevé l’utilité de débattre pour «l’élaboration de politiques réalisables et bénéfiques». 

L’enjeu de cette rencontre continentale est d’inciter le Secteur privé africain à prendre des engagements concrets, afin de pouvoir, grâce au commerce, renforcer, de manière significative, l’intégration africaine. Les économies africaines devraient, également, pouvoir profiter d’un marché unique aussi élargi pour être plus dynamiques. Selon M.Abdul Kamara, directeur de la Banque africaine pour le développement (Bad), le secteur manufacturier africain, qui est assez décevant, pourrait se refaire une santé avec la ‘’Zlecaf’’.

S.E.Albert Moshanga, commissaire Ministère du Commerce et de l’Industrie de la Commission de l’Union africaine, souhaite, pour sa part, que les entreprises africaines puissent travailler dans un environnement des affaires adéquat, loin de toute «corruption». Il a profité de cette tribune, pour inviter les 38 représentants d’Associations d’entreprises, qui, jusque-là, n’ont fait aucune proposition sur comment elles allaient investir et approvisionner ce marché, à faire des déclarations officielles prouvant leur engagement. M.Moshanga a en outre proposé la création d’un conseil africain des affaires au sortir de ces échanges de 48h.

Les Etats membres de la ‘’Zlecaf’’ devraient, en fait, prendre certaines mesures politiques, susceptibles d’offrir un climat des affaires propices au secteur privé, qui regroupe largement les Associations d’entreprises présentes à ce dialogue. Un défi à relever pour les pays, qui ont la lourde responsabilité de rendre effectifs les échanges commerciaux dans le cadre de la ‘’Zlecaf’’, à compter du 1er juillet 2020. Certes, les moyens, pouvant permettre d’atteindre les objectifs fixés, varient d’un Etat à un autre, mais une ferme volonté politique pourrait aider à y parvenir.

D’après les indices de la Banque mondiale, sur la facilité de faire des affaires dans certaines régions d’Afrique, l’absence d’investissements adéquats, en matière d’infrastructures et de technologies, pourrait empêcher la ‘’Zlecaf’’ d’y prospérer. Développer les infrastructures liées au commerce, demeure, dès lors, un enjeu crucial, si les Etats membres veulent faire de la ‘’Zlecaf’’ un modèle de réussite d’intégration africaine.

Aminatou AHNE (Envoyée Spéciale d’Actusen.sn à Addis-Abeba)

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