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Diomaye Faye lors de son déplacement à Kédougou : «la Falémé fait l’objet d’une pollution grave au cyanure et au mercure»

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye en chef suprême des armées, habillé en tenue de militaire a foulé l’aérodrome de Kédougou en avion militaire. Après les honneurs militaires et une haie d’honneur des autorités administratives et locales, le Président Diomaye a eu droit à une réunion à huit clos avec les membres du gouvernement, les autorités administratives et militaires dans la salle de conférence du 34ème Bataillon d’infanterie du Camp Fodé Ba de Kédougou pour des présentations sur les questions et les enjeux sécuritaires et environnementaux.

Le Président s’est ensuite rendu sur la Falémé à Samsamba et Kharakhena deux sites d’orpaillage traditionnels et l’un sémi mécanisé pour voir à l’œil nu les dégâts causés par l’activité minière sur la Falémé et l’environnement. Diomaye Faye a rappelé les raisons de sa visite dans la région : «c’est après une visite des ministres en charge de la défense, le ministre de l’intérieur et la sécurité publique, Celui en charge de l’environnement, le ministre des mines et du pétrole et le ministre de l’éducation nationale, et après avoir reçu les rapports de chacun d’entre eux faisant état d’une agression grave sur l’environnement et de la biodiversité, que j’ai pris le décret d’interdiction des activités minières à 500 mètres de la Falémé».

Pour sortir de cette situation d’ici juin 2027, le Président de la République a demandé aux autorités administratives et militaires d’accentuer les actions sur le terrain et de faire déplacer toutes les machines qui se trouvent dans le périmètre d’interdiction. Bassirou Diomaye Diakhar Faye de marteler que : «des audits sont lancées sur l’octroie des permis d’exploitation pour certaines sociétés minières».

Le chef de l’État a par ailleurs dit qu’il discutera avec ses homologues des pays frères du Mali et de la Guinée Conakry pour une meilleure prise en charge des problèmes de la Falémé. A l’en croire, «il ne sert à rien si on interdit de notre côté alors dans nos pays frères les activités continuent à impacter sur l’écosystème et la biodiversité. Nous allons ouvrir des discussions entre nous et nos frères du Mali et de la Guinée avec qui nous partageons la Falémé».

Lama Sidibé, Correspondant à Kédougou (Actusen.sn) 

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