L’Onusida et l’Institut de la société civile sur le Vih et la santé en Afrique occidentale et centrale organisent un sommet de haut niveau de trois jours, sous la présidence effective du Président Macky Sall. La cérémonie d’ouverture a été présidée ce dimanche par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
«Dans la riposte au VIH/Sida, la tendance mondiale qui s’est dessinée se traduit par des avancées considérables enregistrées dans de nombreux pays, notamment en ce qui concerne les «TROIS 95», qui vise à dépister 95 % des personnes infectées par le Vih, à mettre sous traitement antirétroviral 95 % des personnes dépistées positives et à rendre indétectable la charge virale chez 95 % des personnes recevant ce traitement hautement actif», déclare le ministre.
Selon Abdoulaye Diouf Sarr, «le Sénégal aussi s’inscrit dans cette bonne dynamique. En effet, 81 % des sénégalais infectés par le VIH connaissent leur statut ; 87 % d’entre eux sont sous traitement antirétroviral, et 81 % ont obtenu une charge virale indétectable».
Cependant, dit-il, «tout en saluant ces performances, nous devons considérer les énormes disparités qui existent, avec des enfants, des adolescents et d’autres populations parmi les plus vulnérables qui sont insuffisamment prises en compte. Par ailleurs, l’impact de la pandémie de Covid-19 a été considérable et a remis en question un certain nombre d’acquis».
Mansour SYLLA (Actusen.sn)