Lors de la revue conjointe annuelle du Plan national de développement sanitaire et social (Pndss), le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a évoqué la question de l’affectation au niveau des zones dites difficiles.
«Les spécialistes qui se forment ont signé un engagement de service public. Mais quand on est dans le service public aussi, on répond à l’affectation de l’employeur, qui est l’Etat. Quand un spécialiste est affecté dans une région, il doit prendre service. C’est ça l’équité territoriale, l’égalité devant le service public et la responsabilité du fonctionnaire», a-t-il dit.
C’est pourquoi, rappelle Diouf Sarr, il s’est posé récemment le problème de l’affectation des gynécologues. «Les gynécologues qui n’ont pas voulu rejoindre leur poste verront une procédure administrative adaptée à leur refus de ne pas prendre service au niveau de Kolda», a-t-il laissé entendre.
Actusen.sn