Le climat est tendu, à Ndindy, entre la famille du fondateur dudit village et le député-maire. En effet, l’édile socialiste, Cheikh Seck, est accusé d’avoir tenu, lors de la cérémonie officielle de leur ‘’magal’’, des propos fallacieux à l’encontre de Serigne Matar Khary Sylla et usurpé des réalisations du pouvoir dans sa Commune. Ainsi, les populations exigent des excuses publiques du Coordonnateur de la Mouvance présidentielle, «Benno Bokk Yakaar».
Après son allocution lors de la cérémonie officielle du ‘’magal’’ de Ndindy devant les notables et les autorités administratives dont le Sous-préfet, la famille du fondateur dudit village s’est montrée intraitable avec le député-maire. En effet, Cheikh Seck est accusé d’avoir offensé Serigne Matar Khary Sylla et veut implanter une division ethnicisée. Ainsi, face à la presse, El Hadji Ndiaga Sylla, chef du village et ses amis ont tiré à boulets rouges sur le Coordonnateur de «Benno Bokk Yakaar» dans la Commune de Ndindy.
«Nous réclamons la paternité de Ndindy parce que notre grand-père l’a créé en 1940 et le titre du chef de village nous revient, jusque-là. Mais notre maire a falsifié l’histoire, en révélant que son père Abdou Karim Seck soutenait Serigne Matar Khary Sylla. Cheikh Seck et ses partisans nous ont offensés, lors de notre cérémonie. Les propos du député-maire sont erronés, archi-faux et mensongers et il se moque de nous, parce que Cheikh Seck envisage même de nous retirer le titre de chef du village», enrage Cheikh Sylla. Mais, «nous sommes prêts à en découdre avec lui. Nous exigeons de lui des excuses publiques», a fustigé le porte-parole de la famille.
Continuant son réquisitoire, la voix des ces habitants très furieux a accusé l’édile socialiste de s’approprier les réalisations faites par le régime en place. Alors que, selon Cheikh Sylla, le bilan de leur maire est à peindre en noir.
La famille du chef religieux prévient les autorités étatiques que si une telle injure se répète, elle ne pourra pas empêcher les fidèles à s’attaquer, frontalement, au maire. C’est dire que ça sent le gaz, dans cette contrée.
Mor Mbaye Cissé, Correspondant à Diourbel (Actusen.sn)