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Disparue depuis presque 3 ans en laissant son époux au village : Mariama Cobor réapparait et accuse son concubin de l’avoir séquestrée dans sa chambre

Pour des faits de détournement de mineure et d’abus de confiance, Amadou Mbengue comparaissait, hier, au Tribunal des flagrants délits de Dakar. Il est accusé par sa petite amie mariée de l’avoir séquestrée chez lui pendant 2 ans et 6 mois.

Il y a des personnes tellement malchanceuses que quand le malheur les tient, il ne les lâche plus. Tel est le cas de la jeune fille Mariama Cobor. En quittant son village natal situé au fond de Tambacounda, elle ne croyait pas que son désastre allait encore la suivre jusqu’à Dakar où elle est venue se réfugier. Âgée seulement de 17 ans, elle a eu le malheur de voir sa mère être assassinée sous ses yeux. Pis, l’assassin de sa mère n’est autre que son père. Face à cet évènement malheureux dont elle a été témoin et qui sera à jamais gravé dans sa mémoire, M. Cobor a décidé de s’exiler à Dakar, abandonnant son époux au village.

À son arrivée, la pauvre a commencé à travailler comme employée de maison à Yoff, chez le prévenu Amadou Mbengue. À peine entrée dans cette maison, elle a commencé à entretenir une aventure amoureuse extra-conjugale avec celui-ci. Mais M. Cobar ne durera pas là-bas, car juste après avoir passé un mois chez lui, sa patronne, mère du prévenu, l’a renvoyée. Ayant été embauchée par une autre, M. Cobor continuait toujours à fréquenter le mis en cause. Mieux, elle passait tous les week-ends chez lui. Ce, à l’insu de la famille du jeune homme qui habitait au rez-de-chaussée.

Finalement, Mariama a fini par renoncer à son travail pour aller vivre définitivement chez son amant. Pendant tout ce temps, la famille du jeune homme n’a jamais été au courant de la présence de Mariama qui vivait sous le même toit qu’elle. Ce n’est qu’au courant du mois de Mai dernier que la jeune fille a contacté sa famille qui était à sa recherche. Elle leur a fait savoir qu’elle a été séquestrée par le comparant. Qu’elle accuse, devant les enquêteurs, d’avoir fait main basse sur ses 35.000 francs qu’il refuse de lui restituer. Ainsi, pour des faits de détournement de mineure et d’abus de confiance, Amadou Mbengue a fait face, hier, au juge du Tribunal des flagrants délits de Dakar.

Pour se justifier, le prévenu déclare avoir eu l’intention d’épouser la partie civile qui s’est installée chez lui de son propre chef

Alors que la famille de la partie civile a déclaré ne pas avoir de nouvelles de celle-ci depuis 2 ans et 6 mois, Amadou Mbengue soutient, à la barre, que la plaignante n’a passé chez lui qu’un mois. Pour se dédouaner, il déclare avoir nourri l’intention de l’épouser, mais quand il a appris qu’elle est mariée, il a fini par abdiquer. Toutefois, il n’a pas nié avoir entretenu une relation idyllique avec la plaignante qui a accepté de vivre en concubinage avec lui.

Quant à l’infraction d’abus de confiance auquel il répondait également, Amadou Mbengue a catégoriquement réfuté les accusations de sa petite amie. À l’en croire, il n’a reçu d’elle que la somme de 10.000 francs. Poursuivant, il informe que c’est avec cet argent qu’il s’occupait de la plaignante, durant son séjour chez lui.

Pour que sa famille n’apprenne pas qu’elle habitait dans la chambre, Mariama Cobar informe que le prévenu avait installé un seau dans la chambre pour ses besoins naturels

À son tour, la partie civile a campé sur ses accusations, selon lesquelles Amadou Mbengue l’a bel et bien kidnappée, dans sa chambre. Lorsque le juge, pas très convaincu, lui a demandé pourquoi elle n’a pas alerté les occupants de la maison pour se libérer, sa réponse tombe comme un couperet. ‘’C’était sous la contrainte et la menace’’, invoque-t-elle. Non sans ajouter que son bourreau ou supposé comme tel ‘’avait installé un seau dans la chambre pour ses besoins naturels.’’

La représentante du Ministère public, dans son réquisitoire, a estimé que la culpabilité du prévenu ne souffre d’aucune contestation. De son avis, il a profité de la situation angoissante de la partie civile pour abuser d’elle. À cet effet, la parquetière a requis une peine d’emprisonnement ferme de 2 ans contre lui. Une peine que l’avocat qui assurait les intérêts du prévenu, Me Ousmane Thiam, a jugée rigide. «Le Tribunal ne peut pas se baser sur des supputations sur l’âge de la fille pour entrer en voie de condamnation», a lâché la robe noire qui a sollicité la relaxe de son client. Le raisonnement de sa plaidoirie a persuadé le Tribunal qui a relaxé son client du délit de détournement de mineure, avant de le déclarer coupable du chef d’abus de confiance. Ainsi, il a enjoint le prévenu de rembourser la somme de 35.000 francs à la plaignante.

Adja K. Thiam (Actusen.sn)

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