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Dixième Réunion annuelle du Comité technique spécialisé de l’Union Africaine (Ua) et la Conférence des ministres africains des Finances : comment les caprices d’un “Roi gâté” ont f… en l’air cette occasion en or de…

Bis repetita ! C’est la deuxième rencontre à être reportée, dans le cadre de la Dixième Réunion annuelle du Comité technique spécialisé de l’Union Africaine (Ua) et la Conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique de la CEA.

En effet, après que la conférence de presse relative à la Conférence annuelle des Ministres africains des Finances, initialement prévue hier samedi 25 mars 2017 à 16 h 30 mn, c’est au tour d’un autre moment important de la rencontre qui se tient à Dakar d’être reporté sine die.

Il s’agit de la Conférence des Ministres Africains des Finances qui était prévue du lundi 26 au mardi 27 mars 2017 au Centre International de Conference Abdou Diouf de Diamniadio qui est reportée à une date ultérieure.

Ce, suite à la Conférence des experts de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et l’Union Africaine (UA).

Même si les autorités sénégalaises n’ont avancé aucun motif, pour justifier cette série de report et d’annulation, des sources de Actusen.com se veulent formelles : le Maroc n’est pas étranger à cette situation.

La preuve, invoquent les mêmes sources, depuis l’ouverture de cet important rendez-vous pour les pays partageant notamment en commun le franc Cfa, il ne s’est pas passé un seul jour, sans que le Royaume chérifien n’étale ses «caprices» de « Prince » gâté. En refusant de s’asseoir autour d’une même table avec la République démocratique du Sahara.

Dakar avait mis le paquet pour un Conclave, sans anicroche, mais le Maroc a tout foutu en l’air

Dans tous les cas, Dakar avait réuni toutes les conditions, fussent-elles les plus inimaginables, pour une tenue, sans anicroche, de la Dixième Réunion annuelle du Comité technique spécialisé de l’Union Africaine (Ua) et la Conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique de la CEA.

D’ailleurs, rien que pour la prise en charge des officiels, c’est un  pactole digne du nom que la capitale sénégalaise a dû mobiliser. Sans compter la forte campagne médiatique, qui colle avec l’importance de l’évènement.

Compte de la place qu’il occupe dans le coeur de Dakar, Rabat devait se garder de merder, à l’occasion de ce Conclave

Or, eu égard à l’estime et à la considération que Dakar lui porte, Rabat devait se garder de “merder”, au sujet de cette rencontre. Et devait, à la limite, pour mériter la place que Dakar lui confère dans le cadre de leurs relations, se garder, alors, de s’absenter à cette réunion en terre sénégalaise. Et d’attendre un autre rendez-vous, pour étaler ses caprices dans un autre pays, qui n’a pas forcément le même type de rapport qu’il a avec le pays de Macky Sall

Pour comprendre les caprices du Maroc, tout au long de cette rencontre, il urge de replonger dans un passé encore récent. En effet, le Sahara occidental, territoire situé entre le Maroc, l’Algérie au nord-est et la Mauritanie à l’est et au sud, oppose cette ancienne colonie espagnole au Maroc.

Ce, depuis que le Front Polisario a déclaré celle-ci indépendante en 1976 sous le nom de République arabe sahraouie démocratique, avec le soutien de l’Algérie.

C’est tout le sens qu’il faille donner au fait que les forces marocaines et algériennes s’y affrontèrent entre fin 1975 et 1976. Avec à la clé, des dizaines de milliers de réfugiés en Algérie.

La suite, on la connaît : le Maroc contrôle et administre environ 80% du territoire, tandis que le Front Polisario en contrôle 20% laissés par le Maroc derrière une longue ceinture de sécurité, le «mur marocain».

A cet effet, le Royaume chérifien avait coupé le cordon ombilical le liant à l’Organisation de l’Union africaine. On était, à l’époque, le 12 novembre 1984 à Addis-Abeba (Ethiopie), au cours du 20e Sommet de l’Institution africaine.

Qu’à cela ne tienne !, l’enverra se promener l’Etat autoproclamé en 1976 par le Front Polisario, qui, le même jour, avait saisi l’occasion en or à lui offerte, pour la première fois, de siéger, en tant que membre de plein droit de l’Oua.

Mais en fin 2016, le Royaume chérifien est revenu à de meilleurs sentiments. En réintégrant l’Union africaine, qu’il avait boudée, durant trente ans. Au motif que celle-ci avait reconnu la République arabe sahraouie.

Pour ceux qui ne le savent pas, le Thème globale de cette conférence de Dakar est intitulé : Croissance, inégalités et chômage.

Actusen.com

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2 commentaires

Brahim Sbaai 26/03/2017 - 22:31 at 22:31 PM

Le Maroc a beaucoup d’estime pour les pays africains et spécialement pour le Sénégal, ce sont plus tot ceux qui tente de considérer les torchons comme des serviettes qui n’ont aucun respect pour l’UA et encore moins pour les pays africains et leurs peuples.

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Ahmed EL OUARYAGHLY 27/03/2017 - 05:23 at 05:23 AM

Bravo le MAROC, on est tous derriere toi.

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