Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a présidé, ce mardi la réunion de trois jours des experts africains sur le thème «Evaluer les pertes d’apprentissage dans la récupération pour les filles africaines». La rencontre a été une occasion pour Cheikh Oumar Anne de lister les nombreuses réalisations consenties par le gouvernement pour assurer l’éducation et la formation des jeunes et des femmes.
«Tout est fait pour que le système éducatif permette aux citoyens des deux sexes de jouir de leur droit inaliénable à l’éducation et à la formation, quels que soient leurs niveaux», se félicite le ministre. Puis il ajoute : «c’est dans cette dynamique que mon Département a mis en place 23 Centres de recherche et d’essais (Cre) qui jouent, à travers le pays, un rôle d’interface entre les populations et les Chercheurs et contribuent à vulgariser et à assurer l’application des résultats de la recherche et le transfert de technologies innovantes vers des populations cibles».
Selon lui, cette initiative permet aux femmes et aux jeunes, sans aucune exigence de formation de base, en quête de qualification, de bénéficier gratuitement et en trois mois, de formations adaptées et d’un encadrement dans des domaines pourvoyeurs d’emplois. Lesquels sont entre autres l’informatique, la technologie du laser appliquée à l’artisanat, l’aviculture, la sérigraphie, l’agriculture urbaine, les techniques de transformation et de conservation de produits agricoles, les outils et procédés de valorisation et d’utilisation des énergies renouvelables, la production de savon et d’eau de javel…
Le ministre-maire de Ndioum renseigne aussi que plus de 20 000 usagers sont encadrés chaque année dans les 23 Centres de recherche et d’essais déjà installés. «A ce jour, des centaines d’emplois directs sont créés dans les Centres de recherche et d’essais (Cre), avec des milliers d’emplois indirects et d’auto-emplois. Nous n’en doutons point que la principale préoccupation est de développer une meilleure perception du problème et de réfléchir aux actions et stratégies requises pour assurer l’impact, la durabilité et le renforcement continu de l’éducation des filles et des jeunes en situation de vulnérabilité», assure-t-il.
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