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En caravane à Barkédji, Linguère et Dahra Djoloff : Ousmane Sonko invite Benno à un débat public contradictoire

Après le Fouta, la caravane de Yewwi Askan Wi a atterri hier au Djoloff. Ousmane Sonko et ses camarades ont sillonné les rues de Barkédji, Linguère et Dahra Djoloff. Après avoir dissuadé les populations à boycotter la liste Benno Bokk Yakaar, Ousmane Sonko a invité les leaders de Benno à un débat public contradictoire.

«Les Sénégalais banalisent les élections législatives au profit de celles présidentielles alors que l’Assemblée nationale est le meilleur instrument pour atténuer les maux des populations », a dit Ousmane Sonko. Puis il ajoute : «nous lançons un défi à l’autre camp sur un débat public contradictoire sur nos programmes.  S’ils ont le courage, qu’on débatte sur nos programmes devant la presse nationale et devant tous les Sénégalais. Dans toutes les grandes démocraties, pendant les campagnes, les leaders débattent leurs idées devant les plateaux».

De l’avis d’Ousmane Sonko, la politique ce n’est pas uniquement le fait de servir des contre-vérités aux populations et de dilapider l’argent du contribuable. «C’est trop facile et cela va cesser. Vous êtes un peuple conscient et mature. Vous avez plus besoin de politiques compétentes que de politiques vulgaires qui passent tout son temps à injurier et calomnier», a déclaré le maire de Ziguinchor.

La tête de liste nationale de la coalition Yewwi Askan Wi a ainsi appelé la population du Djolof à soutenir l’ancien ministre et ex-maire de Linguère Habib Sy qui les a accueillis et accompagnés dans leur caravane. Aussi Ousmane Sonko a demandé aux habitants de Linguère de matérialiser le contrat moral qui les lie le jour du 31 juillet 2022.

«Si vous nous accordez la majorité, nous allons mettre fin à la hausse des denrées de première nécessité. En même pas deux mois, cette promesse sera tenue. Ce n’est pas nous qui gouvernons, mais nous allons décider à l’Assemblée nationale. C’est nous qui allons voter les lois et les budgets. Tout est une question de volonté politique parce que l’État fait un arbitrage».

Adja Khoudia THIAM (Actusen.sn)

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