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Enseignants du Privé, esclaves de l’ère numérique

Qui disait que la situation des assistants de la sécurité de proximité rappelle à bien des égards, la période coloniale voire celle du sordide commerce des esclaves ? Mais combien sont-ils dans les classes des établissements privés d’enseignement à trimer durant toute leur vie sans aucune protection sociale ? Ni cotisations à l’Ipres, encore moins à la Caisse de sécurité sociale ou IPM ?  Sans indemnités d’enseignement ni Ird !

Payés dans leur écrasante majorité à l’heure, les professeurs recrutés sur la base des diplômes académiques requis par la Convention collective de l’Enseignement privé comme leurs collègues de la Fonction publique sont-ils mieux lotis que les Asp ? Cette injustice doit être réparée !

Les performances de ces preux chevaliers de la craie en service dans l’Enseignement privé méritent davantage de considération, un traitement équitable, digne ! Les récents résultats publiés par la Direction des Examens et Concours aux Concours d’entrée au lycée Mariama Bâ et au lycée d’excellence de Diourbel, ne méritent-ils pas que ces parents privilégiés dont les enfants sont pris en charge se mobilisent et soutiennent ces enseignants ? La Convention collective, qui régit l’Enseignement privé, est piétiné par les déclarants responsables qui s’enrichissent au détriment de courageux enseignants.

Certains de ces marchands en col blanc refusent même que leurs agents passent les examens professionnels ! Les autorités académiques sont interpellées tout comme le ministre de tutelle, le chef de l’Etat, les députés. Les Corps de contrôle sont concernés. La complicité des Institutions sociales de protection des travailleurs n’est pas étrangère à ce drame social que vivent les instituteurs et professeurs du Privé laïc et catholique. Leurs collègues du Public, les Organisations syndicales d’enseignants et les Osc sont également directement concernés.

Maam Sagar (Billet SourceA)

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