Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a présidé un séminaire consacré à la stabilisation du calendrier universitaire A l’issue de cette rencontre, Abdourahmane Diouf a dévoilé sept mesures phares dans le cadre du Pacte de performance. Parmi les mesures retenues au terme des travaux, il y a le calendrier des orientations des nouveaux bacheliers. «Les orientations débuteront le 19 septembre 2024 et se clôtureront le 15 octobre. Ainsi, les bacheliers de cette année pourront s’inscrire dès le 21 octobre 2024, correspondant au troisième lundi du mois d’octobre», a-t-il dit. Quid de la finalisation des infrastructures à court terme ? Le ministère «s’engage à achever rapidement les projets d’infrastructures en cours pour améliorer les conditions d’études et de recherche».
Parmi ces mesures figure l’impact financier. Sur ce point, le ministre indique que «le coût annuel estimé de ces mesures s’élève à 40 287 702 085 F Cfa. Si l’on considère les années se chevauchant depuis 2019, cela représente plus de 400 milliards de francs CFA dépensés par l’État du Sénégal sur une décennie». L’autre mesure annoncée est la stabilisation de l’année académique. A ce propos, Abdourahmane Diouf dira ceci : «un délai de 16 mois est nécessaire pour stabiliser définitivement l’année académique. Les étudiants de 2022-2023 commenceront dès le 1er juillet, tandis que ceux de 2023-2024 débuteront au plus tard le 25 février 2025».
Le ministre Abdourahmane Diouf a annoncé le recrutement de 1500 Enseignants-chercheurs et de personnels administratifs et techniques (PATS). «Cette mesure vise à renforcer les capacités de recherche et d’encadrement au sein des établissements d’enseignement supérieur», indique-t-il. Pour l’orientation vers le privé, le ministère encourage la collaboration avec les établissements privés pour diversifier les opportunités d’études supérieures. La dernière mesure concerne le référentiel national pour les masters. Sur ce point, le ministre estime qu’un référentiel sera établi pour harmoniser les programmes de master à l’échelle nationale.
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A l’ouverture, vendredi, du séminaire consacré à la stabilisation du calendrier universitaire, le ministre avait indiqué que le président de la République Bassirou Diomaye Faye ”a donné des instructions pour que des mesures urgentes soient prises et mises en œuvre pour la normalisation et l’harmonisation du calendrier académique”.
Il était question, durant ces trois jours, avait-il précisé, d’une “œuvre de rationalisation des politiques publiques au niveau du sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, conforme au Projet et dans l’intérêt de l’Etat et de tous les acteurs”.
“Les chevauchements des différentes années académiques causent un préjudice extrêmement important à l’université sénégalaise et donc au contribuable sénégalais”, a dit Diouf.
Selon lui, ce problème qui n’a pu être réglé jusqu’à présent, fait perdre, chaque année, 40.287.701.085 francs CFA au pays.
Parmi les mesures retenues au terme des travaux, il y a le démarrage de l’orientation des nouveaux bacheliers de l’année 2024 à partir du 19 septembre et sa clôture le 15 octobre.
”Les bacheliers de cette année pourront s’inscrire dès le 21 octobre 2024, correspondant au troisième lundi du mois d’octobre. […] Les étudiants de 2022-2023 commenceront dès le 1-er juillet, tandis que ceux de 2023-2024 débuteront au plus tard le 25 février 2025”, a détaillé M . Diouf.
Concernant les infrastructures universitaires, Abdourahmane Diouf a souligné que son département ”s’engage à achever rapidement les projets d’infrastructures en cours, pour améliorer les conditions d’études et de recherche”.
Entre autres décisions, Abdourahmane Diouf a annoncé le recrutement de 1.500 enseignants-chercheurs et de personnels administratifs, techniques et de service (PATS).