Le chef de l’Etat a procédé, ce jeudi, à la réception d’une partie des équipements destinés à 130 laboratoires pédagogiques et de recherche. D’une valeur de près de 52 milliards FCFA, ces équipements seront répartis dans 14 universités publiques et privées. Il s’agit de 8 Universités publiques de l’École supérieure Polytechnique (EPT), de l’École supérieure Polytechnique de Dakar (ESP) et six (6) Instituts d’Enseignement supérieur (ISEP). « Ces équipements sont destinés à la recherche mais également à la formation des étudiants particulièrement dans les disciplines scientifiques : informatique, électricité, biotechnologie, biologie, chimie, physique, mécanique, génie civile, médecine, agriculture, agroalimentaire, sport, entre autres »‘ a précisé le chef de l’Etat
Il souligne que « l’axe 2 du Plan Sénégal Émergent porte sur le Capital humain avec une part importante réservée à l’Enseignement supérieur, à la Recherche et à l’Innovation, ceci est en phase avec la vision des Chefs d’État et de Gouvernements de l’Union africaine qui ont placé l’investissement dans la recherche et l’innovation au cœur de la stratégie 2050. La Lettre de Politique Sectorielle de Développement de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Ministère (LPSD/MESRI 2018-2022), est arrimée à cette vision, avec des orientations axées vers l’entreprenariat, l’employabilité et les secteurs productifs, à l’horizon 2035 ».
Le chef de l’Etat n’a pas manqué de rappeler qu’à « l’issue des conclusions de la Concertation Nationale sur l’Avenir de l’Enseignement Supérieur et la Recherche de 2013, parmi les onze décisions que j’avais prises, la première était de réorienter les formations vers les Sciences, la Technologie, les Sciences de l’Ingénieur et les Mathématiques (STEM), les filières courtes, techniques et professionnelles. Or, former dans les domaines scientifiques nécessite un plateau technique de haut niveau constitué de laboratoires et de salles de travaux pratiques pour l’application des théories apprises ». Cependant, reconnait-il « les Etablissements d’Enseignement supérieur sont marqués par un nombre très insuffisant de laboratoires de travaux pratiques et des équipements vétustes. C’est ainsi que j’avais décidé, en 2015, de lancer un projet de construction et d’équipement de cent (100) nouveaux laboratoires de travaux pratiques dans les établissements publics d’Enseignement supérieur afin de renforcer leurs plateaux techniques ».
Ainsi, ajoute-il « la huitième décision était de donner un nouvel élan à la Recherche et à l’Innovation avec la mise en place de plateformes mutualisées avec des équipements scientifiques lourds à la Cité du savoir de Diamniadio. Le premier maillon de cette plateforme a été la mise en place d’un Centre national de Microscopies électroniques de dernière génération et des équipements pour le Laboratoire national de biotechnologie et de génétique moléculaire. Ces plateformes mutualisées ont une vocation nationale et sous régionale. Ils faciliteront aux enseignants-chercheurs, aux chercheurs et aux étudiants des universités et centres de recherche du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest, l’accès à la microscopie électronique et aux technologies modernes, tout en leur évitant les fréquents déplacements à l’étranger ».
Actusen.sn