ACTUSEN
A LA UNENews

Face à la rafale de critiques crépitant sur sa tête : Me Ousmane Ngom plaide non-coupable, avec ce moyen de défense

Il a enfin brisé le silence. Lui, c’est l’ancien ministre de l’Intérieur du défunt régime libéral. Me Ousmane Ngom, dont une pluie de critiques acerbes s’est abattue sur la tête, ces derniers jours, dans l’affaire du fameux coup de fil de l’ex-Président de la République, Abdoulaye Wade à son challenger d’alors Macky Sall, au soir de la Présidentielle de 2012, a livré sa part de vérité de la controverse.

Pour ce faire, c’est au micro de nos confrères de la Rfm que le dernier ministre de l’Intérieur de Me Wade a déclaré que non seulement ses propos avaient des relents de sermon, dans le cadre d’une discussion privée.

Mais aussi, dit-il, il n’a jamais soutenu, ce jour-là (Ndlr : lors de la présentation des condoléances du Chef de l’Etat Macky Sall à une famille éplorée par la perte d’un de ses membres) que le prédécesseur de Macky Sall avait refusé de joindre, par téléphone, ce dernier pour le féliciter de sa victoire, au soir de la Présidentielle.

Et Me Ousmane Ngom de dire : « quand j’ai demandé au Président Wade d’appeler son challenger Macky Sall, il n’avait pas refusé. Seulement, il avait dit qu’il allait attendre, la nuit, pour le faire. La preuve, dès que j’ai quitté la Présidence, ce jour-là, il m’a fait rappeler, pour me demander de lui appeler le camp de Macky Sall. C’est ainsi que j’ai pu joindre Me Alioune Badara Cissé ».

Convaincu que ses propos ont été, d’une part, falsifiés et d’autre part, sortis de leur contexte, Me Ousmane Ngom n’a pas compris que des gens se soient montés aussi irresponsables, pour aller raconter une discussion privée à la presse, qui n’était pas présente sur place.

Alors, explique l’ancien premier flic du Sénégal, lorsque certains tirent sur lui, pour se taper un buzz, ou se prévalent de savoir la teneur de son entretien avec le Président Abdoulaye Wade, au moment des faits, il préfère ne pas leur répondre et aller vaquer à du plus ô sérieux.

Actusen.com

Leave a Comment